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Les experts mauvais élèves de la PRE ?

Publié le 23 mars 2017
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
La FFC tire la sonnette d'alarme face au décret N°2016-703 du 30 mai 2016 relatif à l’utilisation de pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire (PIEC) entré en vigueur le 1 er janvier 2017.
La FFC tire la sonnette d'alarme face au décret N°2016-703 du 30 mai 2016 relatif à l’utilisation de pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire (PIEC) entré en vigueur le 1 er janvier 2017.

La fédération se fait l'écho de ses adhérents carrossiers, qui, seulement trois mois après l'entrée en vigueur de la loi (les obligeant à proposer la pièce de réemploi en alternative à la pièce neuve à tous leurs clients), ont pu toucher du doigt les limites du système dans sa gestion au quotidien.

Tout d'abord, les carrossiers affirment que la PIEC est plus souvent imposée que conseillée par l’expert, ce qui touche évidemment au libre choix normalement laissé au professionnel, en fonction de la situation rencontrée.
La FFC relate également que la qualité de la PIEC n’est, le plus souvent, ni vérifiée, ni certifiée par l’expert, ce qui peut générer des problèmes ultérieurs, du temps passé et donc des coûts non comptabilisés dans l'expertise initiale. Mais les griefs ne s'arrêtent pas à la technique...


Dans le cadre de l'application de la loi, les frais de port de la PIEC de son lieu de production vers le garage seraient aussi souvent exclus des rapports d’expertise, et les délais de réception négligés, impactant  le temps d’immobilisation du véhicule du client et le coût en véhicule de prêt. Enfin, les carrossiers regrettent que le prix de la PIEC chez les centres VHU ait sensiblement augmenté (jusqu’à 30%) depuis la parution du décret.

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