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Aide à la conduite et sécurité pour les radars

Publié le 1 septembre 2012
Par Jean-Marc Felten
2 min de lecture
Au nom de la sécurité, quelques groupes d’ingénieurs font avancer des projets innovants qui versent l’automobile dans une nouvelle dimension.
Défi lancé aux constructeurs et équipementiers : éviter la collision avec un piéton traversant devant un véhicule. Ça marche !

La conduite automatisée n’est plus pour “après-demain”. Au nom de la sécurité, les instances européennes vont demander aux constructeurs l’installation de capteurs et d’assistance qui prendront alors une place prépondérante dans la commande en substitution du conducteur.

Les demandes de la CE

De nombreuses demandes sont formulées aux constructeurs pour limiter la pollution des véhicules et améliorer la sécurité des usagers. Parmi celles-ci, l’ESP doit être prochainement installé sur tous les modèles commercialisés dans l’Union européenne, tout comme il en est de l’ABS. La CEE voudrait voir d’autres dispositifs rejoindre ces équipements, c’est pourquoi les équipementiers comme les constructeurs travaillent à améliorer le freinage ou la conduite automatique.

Des capteurs infaillibles

Pour parvenir à un fonctionnement sans faille de ces systèmes, il est nécessaire de disposer de capteurs adaptés et de logiciels d’exploitation des signaux qui envisagent tous les événements possibles avec une solution pour chaque. Il s’agit de distinguer la présence d’un obstacle fixe, d’un véhicule ou d’un piéton. Il faut également mesurer la dangerosité de la situation et le temps qui sépare l’arrivée de ce danger pour établir la stratégie adaptée, puis la mettre en œuvre. Deux solutions, qui se complètent pour obtenir un résultat de mesure encore plus précis, le radar et la mesure vidéo, sont proposées par les fabricants.

Des systèmes complémentaires

Pour faire fonctionner le freinage d’urgence, le véhicule utilise l’équipement de freinage de l’ESP, pour le maintien dans la voie, c’est le moteur électrique de l’assistance de direction qui est mis à contribution. De la même manière, de nombreux dispositifs peuvent venir en complément par mise en commun des capteurs et détecteurs, et par l’utilisation des actuateurs.

Des logiciels complexes

Long et coûteux, le développement des stratégies d’action des systèmes qui sont développés déjà depuis plus de dix ans chez constructeurs et équipementiers commence seulement à avoir des applications, avec des limitations à un simple avertissement ou à un ralentissement du véhicule. Pour l’arrêt total et l’évitement automatique, il faudra encore attendre quelque temps. Même finalisés par les concepteurs, leur application sur un véhicule doit passer par des tests de validation longs et multiples.

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Vidéo et radar, le mariage des données

L’acquisition des informations des systèmes d’assistance doit faire appel à plusieurs types de capteurs pour obtenir la meilleure fiabilité des indications. Les systèmes sont aujourd’hui capables de déterminer le type d’obstacle, prédire son déplacement et établir sa distance pour établir la meilleure stratégie des différents équipements d’urgence à mettre en œuvre. Le radar est fiable dans toutes les conditions météorologiques. S’il peut établir la forme de l’obstacle et sa distance, il ne distingue que difficilement un véhicule d’un piéton ou d’un obstacle fixe. La vidéo propose cette fonctionnalité et peut analyser prédictivement le déplacement de l’obstacle, mais elle ne peut évaluer les distances. La météo peut détériorer l’efficacité des capteurs vidéo, particulièrement dans le cas du maintien de la ligne de conduite, où les bandes de séparation des voies peuvent devenir invisibles.

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