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Automechanika 2012 conjure le sort

Publié le 18 octobre 2012
Par La Rédaction
2 min de lecture
L’édition 2012 du salon international de la pièce et de l’équipement, a fermé ses portes le 16 septembre, sur un record en termes d’exposants, mais un nombre de visiteurs en retrait.
L’édition 2012 du salon international de la pièce et de l’équipement, a fermé ses portes le 16 septembre, sur un record en termes d’exposants, mais un nombre de visiteurs en retrait.

L’édition 2012 du salon international de la pièce et de l’équipement a rempli, une nouvelle fois, son pari : réunir sous un même toit, le plus grand nombre possible d’exposants internationaux et de visiteurs du monde entier. Un mois après la fin du salon, Messe Frankfurt, l’organisateur d’Automechanika, affiche un bilan qu’il juge positif. En effet, dans un contexte de crise avéré, les exposants se sont déplacés en masse sur le salon, afin de prouver que, dans une situation difficile, ils restent présents et dynamiques. Un passage quasiment obligé malgré les coûts engendrés, d’autant que cela permet de se démarquer de ceux qui ont jugé plus raisonnable de ne pas faire le déplacement… En revanche, Côté visiteurs, il semblerait que les difficultés économiques aient fait plus de dégâts. Toutes proportions gardées, le salon enregistre environ 5 000 visites de moins, affichant 148 000 entrées cette année. Un chiffre néanmoins satisfaisant, puisque les exposants présents admettent volontiers avoir fait un beau salon (à 70 %), comprenez du business additionnel, comme nous l’ont confirmé Texa, Delphi, NTN SNR, Schaeffler, Corteco, Saleri, Bilstein Group… Des sociétés dont les dirigeants ont mis en lumière l’internationalité du salon et permis à certains de rappeler quelques vérités. A savoir que le marché européen intéresse énormément de monde et, malgré le fait qu’il ait beau subir des moments douloureux, sa clientèle attire les investisseurs et acheteurs d’Amérique du nord, d’Asie et d’ailleurs.

Des tendances et des coutumes

Lors de la précédente édition, on sentait comme un air vigoureux parcourir les allées, on sortait –pensait-on– de la crise, et on arborait les tenues environnementales avec le sourire. Parallèlement, la lutte contre la contrefaçon et la promotion de la pièce d’origine dominaient les conversations et les affichages. Cette année –à part Renault et hors propos – la défense de la pièce d’origine s’est faite plus discrète, sans doute parce que les grands acteurs, en affichant leur présence en première monte, implicitement apportaient cette garantie. Cela n’a pas empêché quelques grands noms de rappeler que le combat est loin d’être terminé. Cependant, on notera qu’une grande part des messages portait sur, d’une part, toutes ces pièces qui ont été travaillées pour gagner en CO2, en consommation d’essence, en poids, etc. Et d’autre part, sur les services permettant de simplifier le travail des réseaux de distribution et de réparation, tout en leur permettant d’augmenter leur chiffre d’affaires et leurs marges. Cette direction allant même vers les pièces remanufacturées, près d’une cinquantaine de sociétés exposantes, étant référencées à l’Apra (Automotive Parts Remanufacturers Association).

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