S'abonner
Non classé

Autopromotec : pédagogie de la performance

Publié le 21 février 2013
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
En plein essor, le salon italien de l’équipement de garage, des pièces et des services en après-vente, se focalise sur la formation et le soutien à l’export, tout en multipliant les pôles de démonstration.
Michel-Alexandre Morlat (Consultant International), Dr. Renzo Servadei (D-g), Emanuele Vicentini (Directeur commercial) et Margherita Balleta (Médias et relations extérieures).

Alors que la conjoncture économique ne prête pas à l’optimisme le plus débridé, les organisateurs d’Autopromotec, qui se déroulera à Bologne du 22 au 26 mai prochain, n’enregistrent que des croissances en mètres carrés, animations et ambitions. Surtout, le rassemblement des fédérations et des institutions autour de Renzo Servadei, le directeur du salon et de Federpneus, et délégué général de l’Aica et de l’AIRP, renforce la nécessité d’apporter des réponses concrètes aux professionnels de l’automobile, du PL et du deux-roues, aussi bien italiens qu’internationaux. Au-delà de la progression du nombre d’exposants et des surfaces, assurément notables, il convient de mentionner deux grandes initiatives du salon : le programme Autopromotec EDU et l’IAMM (International Automotive Aftermarket Meetings). Le premier, déjà présent lors de la précédente édition, met un coup de projecteur sur les activités de formation et d’information de l’après-vente, qui prendra une grande place du pavillon 30, celui dédié jusqu’alors aux outils de diagnostic, désormais trop petit pour ce secteur. Secteur qui bénéficiera d’un pôle à part entière, sur deux halls de 20 000 m2 au total. Dans ce pôle, s’exprimera aussi la volonté de pédagogie, puisque les visiteurs pourront “approfondir toutes les nouvelles thématiques liées à l’électronique et aux nouvelles réglementations techniques de l’automobile”. Comme le souligne Renzo Servadei, “face aux nouvelles technologies embarquées, les techniciens ont besoin de se former et de s’équiper. En tout premier lieu de bien comprendre de quoi il retourne. Nous devrions avoir bientôt, en Italie, une “réforme” du contrôle technique qui nécessitera des investissements en matériel et bien sûr en savoir-faire”. Un sujet très européen qui ne manquera pas, en outre, d’intéresser les visiteurs internationaux, et à l’origine de l’IAAM.

Pleins feux sur l’international

En hausse depuis des années, le visitorat international s’intéresse de plus en plus aux équipements de dernière génération présentés sur le salon. De là est née l’idée de soutenir les entreprises, dépositaires de savoir-faire et de produits innovants, dans leur développement à l’export, notamment dans les pays dits “émergents” comme ceux du Bric et la Turquie. Cinq experts de ces pays vont se succéder pendant une demi-journée pour décrire les composantes de ces marchés et la meilleure façon d’y aller prospérer : “Rien qu’en Italie, les immatriculations ont chuté de 2,2 millions cette année, à 1,4 million. Cela ne fait pas que renforcer la pression des réseaux constructeurs en après-vente, mais réduit aussi la demande en outils et équipements, qui explose, par ailleurs, en Inde, en Russie, au Brésil, en Turquie et en Chine. A nous d’y aller !”, commente Renzo Servadei. Des rencontres seront organisées l’après-midi avec ces mêmes experts et une grande soirée réunira tous les professionnels intéressés (et inscrits, seule condition). Parallèlement, les organisateurs ont développé deux autres grands axes, l’un consacré aux stations-service “qui sont en train de se transformer en de véritables centres de distribution de multi-carburants et multi-services aux consommateurs, ainsi qu’un nouveau réseau dynamique de pôles d’après-vente”. L’autre dédié aux pièces poids lourds et véhicules industriels dont les stands seront identifiables via un logo spécial. En clair, Autopromotec s’est donné les moyens de ses ambitions. Très grandes.

Partager :

Sur le même sujet

cross-circle