S'abonner
Non classé

“Avec 40 nouveaux centres cette année, nous sommes dans nos objectifs”

Publié le 12 décembre 2013
Par Romain Baly
3 min de lecture
Christophe Rollet, directeur général de Point S - En marge de la 21e édition d’Equip Auto, Christophe Rollet est revenu sur l’importance de ce salon pour son réseau et a accepté de livrer un premier bilan de l’exercice 2013.
Christophe Rollet, directeur général de Point S - En marge de la 21e édition d’Equip Auto, Christophe Rollet est revenu sur l’importance de ce salon pour son réseau et a accepté de livrer un premier bilan de l’exercice 2013.

Equip Auto constituait l’événement majeur de la rentrée. Quel bilan en tire Point S ?
Cet Equip Auto 2013 est une vraie réussite. A la différence d’autres salons que nous pouvons faire durant l’année, les profils des visiteurs y sont plus hétérogènes et vont aussi bien du petit entrepreneur qu’au représentant d’une multinationale. Cela nous permet de toucher beaucoup de monde. Nous sommes très satisfaits de la visibilité de notre stand pour cette édition. Outre nos adhérents, nous avons pu rencontrer de nombreux prospects avec qui l’on avait déjà pris contact ou qui sont venus spontanément.

Au final, peu de contrats sont signés sur ce genre d’événement, mais il demeure malgré tout impensable de ne pas y participer. Pourquoi ?
En tant qu’acteur majeur de l’entretien et de la réparation automobile en France, il me paraît légitime que l’on soit présent sur le premier événement hexagonal. La présence d’une enseigne sur ce genre de salon est un bon indicateur de force et de santé. Il faut y participer. Cela rassure un candidat qui souhaite, soit changer de réseau, soit en intégrer un.

Un point sur le marché. Comment se déroule l’exercice 2013 pour votre réseau ?
La situation reste tendue, surtout sur l’activité tourisme. Malgré tout, nous sommes pour le moment au-dessus du marché sur l’ensemble de nos familles de produits. En VL, par exemple, sur un marché stabilisé à - 0,2 %, Point S progressait de 2 % à la fin septembre. Idem sur l’activité poids lourds, où l’on a beaucoup investi, et qui connaît une progression de 15 %. Au final, nous présenterons sans doute cette année un chiffre d’affaires supérieur à celui de 2012 (N.D.L.R. : 405 millions d’euros).

Où en êtes-vous au niveau du développement de votre réseau ?
Avec 40 nouveaux centres cette année, nous sommes dans nos objectifs. Notre réseau compte désormais 430 sites en France. Sauf erreur, je ne vois pas de développement comparable chez nos concurrents. Nous avons également signé un accord avec Avia pour ouvrir des points de vente dans de grandes agglomérations, des espaces qui se marient bien avec notre concept de Centre Auto, et où passent chaque jour entre 20 000 et 40 000 véhicules. Quant à notre développement en région, nous avons fait de gros efforts en Bretagne, où notre maillage s’est considérablement renforcé. Pour le centre de la France, en toute honnêteté, c’est plus compliqué. L’enseigne attire, mais l’intérêt étant plus faible dans cette région, nous avons du mal à nous développer.

A propos de votre concept de Centre Auto justement, un an après son lancement, vous ne comptez que 7 sites de ce type. Est-ce un échec ?
Il faut déjà rappeler que ce projet s’étend sur deux ans et que nous avons des ambitions mesurées à son propos. Nous comptons effectivement 7 centres actuellement, une dizaine d’ici la fin de l’année, mais plusieurs autres ont d’ores et déjà été identifiés pour nous rejoindre en 2014. On ne peut pas parler d’échec. Après, il est vrai que nous avons rencontré une petite réticence au départ. C’était compliqué de dire à des pneumaticiens que nous allions transformer leur centre en surface de vente en libre service, avec des gondoles et des produits qu’ils n’ont jamais distribués. Aujourd’hui, nous sommes capables de décliner le concept en différents niveaux pour le rendre plus acceptable.

Quid de la Révision Constructeur ?
Actuellement, 250 centres Point S peuvent proposer ce service et bénéficient de la certification interne. L’idée n’était pas vraiment de l’étendre à l’ensemble du réseau, mais davantage de pousser nos adhérents à améliorer leurs process en leur offrant un label de qualité et en les contrôlant chaque année. Tous ne suivent pas la même évolution. Certains sont en mesure de répondre à notre cahier des charges, d’autres ont besoin de plus de temps et doivent s’adapter, aussi bien au niveau de leurs outils techniques que de la formation de leurs employés.

Dans une période de crise, est-ce indispensable de se diversifier ?
C’est capital en matière de revenus, mais aussi de différenciation par rapport à nos concurrents. Aujourd’hui, notre réseau se décline en trois concepts, avec le concept pneumatique et entretien rapide, qui représente 80 % de notre réseau, le concept Centre Auto comme on vient de le dire, et le concept produit industriel. Avec ce dernier, nous nous adressons à nos adhérents spécialisés dans le PL et l’agricole, en leur proposant des conditions d’achat avantageuses et un référencement auprès des grands comptes. Notre but étant, à terme, de devenir l’un des plus gros acteurs industriels en France comme en Europe.

Partager :

Sur le même sujet

cross-circle