Bosch injecte des fonds à Rodez
Après accords avec les organisations syndicales représentatives de l'usine d'injecteurs de Rodez (12), le Groupe Bosch a confirmé un investissement de 29 millions d'euros, dans les nouvelles lignes de production.
Après accords avec les organisations syndicales représentatives de l'usine d'injecteurs de Rodez (12), le Groupe Bosch a confirmé un investissement de 29 millions d'euros, dans les nouvelles lignes de production.
C'est une bonne nouvelle pour le bassin d'emplois de la région de Rodez et une belle illustration d'un dialogue constructif entre syndicats et patrons.
En effet, le site de production d'injecteurs Diesel ne pouvait plus, en l'état, répondre aux attentes du marché et le sort des employés dépendait de gros investissements, devant être effectués par le Groupe Bosch. Parallèlement, la nécessaire compétitivité de l'usine exigeait un certain nombre de mesures impliquant les salariés, de manière à ce que les investissements ne se fassent pas dans un autre pays mieux disant.
Travaillant de concert, la direction de Bosch France, du site et les syndicats ont abouti à un accord, qui stipule que soit mis en place "un Compteur Temps Collectif" pour gérer les fluctuations d'activités inhérentes au secteur automobile, par un mécanisme collectif d'alimentation ou d'utilisation de ce compteur. "Une modération salariale significative pour 2014" a été actée de même que "l'organisation d'une évolution de la structure des effectifs par le biais d'un dispositif de départs volontaires anticipés à la retraite entièrement financé par Bosch". Enfin, a été créée "une commission mixte Direction/Représentants du Personnel pour suivre le projet industriel du site dans la durée et rechercher les moyens d'améliorer encore sa performance".
Au final, le groupe mettra sur la table 29 millions d'euros pour "transformer une ligne d'injecteurs Diesel vers une nouvelle génération appelée Common Rail 2.18, plus à même d'offrir des volumes significatifs dans les années à venir".
Plus de souplesse, de réactivité, des solutions adaptées au pays et à la région du monde, une recherche locale de compétitivité et la volonté de conserver les emplois en élaborant des plans de développement basés sur la concertation, c'est, en l'espèce, une bonne illustration de la stratégie de Volkmar Denner, le président du directoire du Groupe Bosch, un président tourné vers la pérennité du Groupe via la compétitivité d'une part, l'innovation d'autre part, et aussi la sauvegarde des "sachants".
