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CoremanNet, la récupération dans le bon sens

Publié le 19 septembre 2013
Par Hervé Daigueperce
< 1 min de lecture
Récupérer les vieilles matières de manière professionnelle, économique et simple, tel se veut le programme CoremanNet, mis en place par Bosch et destiné à s’agrandir.
Récupérer les vieilles matières de manière professionnelle, économique et simple, tel se veut le programme CoremanNet, mis en place par Bosch et destiné à s’agrandir.

Si l’idée de la création d’une filière de récupération des vieilles matières en Europe reste utopique, concevoir un programme qui permette à de “gros faiseurs” de gérer au mieux les produits recyclables de leur catalogue est désormais une réalité. A l’initiative de Bosch et, pour l’instant destiné aux produits des marques Bosch eXchange et HC Parts, ainsi que SACHS, ZF Parts et ZF Lenksysteme, CoremanNet permet aux réparateurs, et distributeurs ou groupements de distributeurs internationaux, de faire reprendre la carcasse contre la nouvelle pièce en échange standard qu’ils vont recevoir. Outre le fait que le remboursement de la consigne est tout de suite pris en compte (compensation FiFo (first-in/first-out)), à réception du produit, la question de la logistique des pièces usagées s’en trouve facilitée. Plus de stock de ces vieilles matières et une bonne incitation environnementale. Un argument supplémentaire de vente  Sans doute et aussi une meilleure organisation interne, puisque les professionnels peuvent envoyer dans une seule livraison des produits des partenaires. Un système Back-in-Box a aussi été mis en place de façon à faciliter identification et paiement de la consigne, à savoir le retour de la pièce non désassemblée dans la boîte de la pièce de remplacement. Ce qui économise aussi l’emballage ! Aujourd’hui, ce sont 12 points de collecte et deux centres de tri qui sont en place en Europe et qui permettent de fluidifier une logistique globale. Les Etats-Unis, la Chine et la Russie sont sur les rangs pour bénéficier de ce management du retour des vieilles matières et de l’échange standard. De quoi rêver pour l’avenir, en imaginant l’extension du programme à d’autres acteurs et à d’autres pays. Au vu du nombre de participants à la conférence sur ReMaTec, la confiance est de mise.

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