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Edito : 2012, Vœux en “do it yourself”

Publié le 9 mars 2012
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
En pleine période votive et élective, promesses et prédictions se mêlent pour dessiner un étrange brouillon, censé nous effrayer ou nous inciter à prendre de grandes décisions, pour le salut de notre profession, de notre entreprise, ou même de notre conscience.
En pleine période votive et élective, promesses et prédictions se mêlent pour dessiner un étrange brouillon, censé nous effrayer ou nous inciter à prendre de grandes décisions, pour le salut de notre profession, de notre entreprise, ou même de notre conscience.

Omettant ainsi, à nouveau, le soin de regarder par-dessus notre épaule toutes les théories fumeuses, scientifiques ou statistiques qui ont saturé notre année précédente. 2011 devait être l’année “horribilis”, signant la fin des immatriculations des voitures neuves en France, ou tout au moins leur rétrogradation en dessous de la barre des 2 millions, que viendrait à son tour sanctionner une activité équipementière en berne. Il n’en fut rien. Mais, dans le doute, nous fûmes moroses. Or la morosité n’encourage pas le changement, la consommation et surtout l’esprit d’entreprendre, quel qu’il soit. Sans vanter la méthode Coué, il ne serait pas inutile de se détacher de ce que l’on prévoit pour nous et attaquer l’année 2012 avec ses propres convictions. Et constats.

Le parc vieillit, n’est-ce pas bénéfique pour l’activité de la rechange, qui engrange sans cesse de nouveaux véhicules et attise les bons réflexes de la concurrence ? Le contrôle technique se déploie, entraînant de plus en plus d’interventions pré et post-visites. Bien géré, ne peut-il pas générer davantage d’entrées atelier ? Parallèlement, les pièces à changer gagnent en plus-value et compensent la perte de celles qui sortent du circuit traditionnel, tout en balisant les voies de diversification des pros. Quant au diagnostic, il s’invite doucement, mais sûrement dans notre environnement pour pouvoir, enfin, être vendu comme il devrait l’être. Ajoutons à cela que les Français, comme beaucoup de leurs concitoyens d’Europe de l’Ouest, ont entamé une réduction de leurs dépenses, les conduisant vers plus d’entretien de leur véhicule, en vue de reporter le moment du changement. Nous conviendrons ensemble, alors, que la période se veut propice à la profession. Cessons d’appeler la crise en la nommant, et misons sur la réalité du commerce de proximité, volontaire et vendeur, acharné à la défense du tarif horaire, capable d’adapter son offre grâce aux différents niveaux de prix de pièces (qualité d’origine, re-manufacturées, rénovées, de réemploi…), et suffisamment inventif pour saisir l’air du temps. La chance ne sourit-elle pas aux audacieux ?
Bonne année 2012

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