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Edito : Le deuxième choix est-il Premium ?

Publié le 18 octobre 2012
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
N’ayons pas peur de jouer sur les mots et accordons-nous dans une période troublée, le droit de sourire. A la veille du Mondial, salon qui se porte à merveille, tant la valeur des nouvelles silhouettes tend encore à croître, le président de Renault n’hésitait pas à remettre en cause la pérennité de Renault, quand celui de Fiat appelait l’aide de Bruxelles.
N’ayons pas peur de jouer sur les mots et accordons-nous dans une période troublée, le droit de sourire. A la veille du Mondial, salon qui se porte à merveille, tant la valeur des nouvelles silhouettes tend encore à croître, le président de Renault n’hésitait pas à remettre en cause la pérennité de Renault, quand celui de Fiat appelait l’aide de Bruxelles.

Deux manifestations d’un même désir de subventions à peine voilées ou de transfert de responsabilités assez grossier. Parallèlement, Dacia, la marque roumaine destinée au second choix, caracole en tête de la satisfaction client, les nouveaux modèles se déploient et les ventes observent des croissances insolentes aux yeux de la maison mère qu’elles font vivre cependant. La deuxième gamme gagne les premiers prix et ce sur le terrain des “riches”. Côté équipementiers, deux constats méritent qu’on s’y arrête. Tout d’abord, quand la production de voitures neuves entre en crise, la rechange prend, au début, un nouveau souffle : on garde plus longtemps sa voiture, on la répare pour qu’elle tienne, on revient sur l’entretien, bref, on consomme de la pièce. Un deuxième choix, à nouveau prioritaire et qui en cache un autre, celui de la pièce de qualité d’origine, qui fait florès. En effet, comme sur Internet où on choisit la marque pour ne pas se tromper, pour un remplacement de pièce qui doit durer, on privilégie la pièce d’origine, certes un peu plus chère, à l’achat, mais plus rentable à long terme. Et dont on peut justifier le choix au client final plus aisément. L’autre constat s’avère tout aussi intéressant. Les fournisseurs confrontés aux marchés mondiaux cherchent à concevoir des programmes pour répondre aux besoins en valeur ajoutée des distributeurs et surtout des réparateurs. Des secondes gammes émergent de partout jusque dans la reconstruction. Des dizaines d’équipementiers prônaient les pièces remanufacturées selon des process industriels en réponse à la baisse du pouvoir d’achat des ménages et aussi pour économiser les matières premières. On assiste ainsi, dans la récupération des vieilles matières à un vieux procédé, la consigne, qui rend pour beaucoup, le deuxième choix plus savoureux. Et faudra-t-il évoquer les offres de services des réseaux secondaires, pour se conforter que le Premium n’est pas forcément où l’on croit. Il n’y a pas de solutions miracles mais il existe quelques idées de deuxième main qui peuvent faire avancer les choses…
 

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