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Goodyear fidèle à sa ligne de conduite

Publié le 5 mars 2014
Par Marc David
3 min de lecture
Dans le cadre de son partenariat avec la station de Tignes, Goodyear vient d’organiser une session de conduite visant à mettre en avant les qualités des pneus hiver, par rapport aux pneus été. Et le manufacturier d’en profiter pour refaire le point sur le taux d’équipement.
Dans le cadre de son partenariat avec la station de Tignes, Goodyear vient d’organiser une session de conduite visant à mettre en avant les qualités des pneus hiver, par rapport aux pneus été. Et le manufacturier d’en profiter pour refaire le point sur le taux d’équipement.

Déjà associée à Jeep, la station de Tignes est devenue partenaire de Goodyear. Grâce à ce nouveau partenariat, le manufacturier dispose d’une belle visibilité dans la célèbre station qui pèse quelque 500 000 vacanciers par an, dont 380 000 sur la saison hivernale : film diffusé sur les sept écrans géants et au cinéma, affiches dans les parkings, publicité dans les brochures d’information, banderoles au cœur de la station, équipement de la flotte de voitures, création d’un Goodyear Boardercross qui s’ajoute aux modules du snowpark, sans oublier la mise à disposition du circuit des Brévières situé à une altitude de 1550 mètres. Sa piste homologuée et modulable de 800 mètres et son aire d’évolution de 3000 m2 autorisent un apprentissage de la conduite hivernale à la fois sécurisé et ludique.

De quoi, effectivement, appréhender de nouveau les qualités de la gamme hiver UltraGrip de Goodyear par rapport à des pneus été de la même marque. En particulier, l’UltraGrip-8 freine 28m plus court qu’un pneu été sur la neige à 7°C, tandis qu’il freine 11m plus court sur un sol mouillé à 2°C. Des performances qui, à n’en pas douter, vont encore s’améliorer avec le tout nouveau profil UltraGrip-9 lancé dès mai prochain en 35 dimensions… 

Et Goodyear de mettre à profit son partenariat avec Tignes pour enfoncer le clou. "Au-delà de notre visibilité sur la station, ce partenariat nous permet surtout de sensibiliser les vacanciers en cassant le mythe du 'pneu neige', assène non sans une certaine légitimité Clémence Roquigny, responsable marketing au sein de Goodyear Dunlop France. A ce propos, il convient de rappeler que les pneus hiver ne sont pas testés dans de réelles conditions hivernales pour l’étiquetage. L’étiquette a donc moins de sens que celle des pneus été. De ce fait, il faut comparer un pneu hiver à un autre pneu hiver."

Et le manufacturier d’en profiter pour faire le point sur l’évolution du marché depuis 2008. Alors qu’en 2008, le marché TC4 représentait 2,2 millions d’enveloppes, soit 7% du marché global, en 2013, il a représenté 4,6 millions d’enveloppes, 15% du marché, avec une progression de 105%, qui ne prenait pas encore en compte l’exceptionnel mois de novembre. Avec une avancée de 26,4% (la meilleure depuis trois ans), équivalente à un million d’unités, le taux d’équipement est passé de 15 à 17,5% du marché global, soit un résultat très encourageant. "Il faut savoir que jusqu’en 2011, 60% des automobilistes roulaient l’hiver avec un véhicule équipé de pneus été, rappelle Clémence Roquigny. A contrario, 25% de ceux qui investissent roulent toute l’année en pneus hiver."

Parallèlement, l’analyse de Goodyear, sur le plan qualitatif cette fois, montre un mix tourisme en amélioration, le Premium passant à 31% dans le cadre d’une progression de 4%, au détriment des ventes de pneus hiver standard (-4%). En revanche, et il s’agit là d’une surprise, les ventes de pneumatiques hiver stagnent sur le segment des 4x4 et SUV, puisque leur part ne décolle pas des 3% depuis 2008. Et ce n’est pas le nouveau barème de l’écotaxe sur les grosses cylindrées qui va arranger les choses ! Pourtant, les manufacturiers ne cessent de le répéter, un 4x4 ou assimilé n’est en rien dispensé d’un équipement hiver sur les deux essieux dès que la température descend sous le seuil des 7°C. De même, les ventes d’équipements pour camionnettes connaissent également une certaine stagnation, autour de 10% (11% en 2012, 9% en 2013). Il faut sans doute y voir ici une plus grande sensibilisation des professionnels, avec une démarche d’achat réalisée depuis un bon moment. Bref, si la situation globale s’améliore, beaucoup de travail reste encore à réaliser pour atteindre les taux d’équipements de nos voisins européens, à l’instar de l’Allemagne (55%) ou de l’Italie (27%) !

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