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“Les professionnels devraient faire la différence sur les services associés, non sur la rapidité de livraison”

Publié le 12 juillet 2012
Par Clotilde Chenevoy
2 min de lecture
QUESTIONS À... Alain Landec, président Précisium Groupe
QUESTIONS À... Alain Landec, président Précisium Groupe

Votre MDD monte en puissance, comment gérez-vous sa logistique ?
Notre MDD, Tech’in et Tech’in Color, représente environ 7 % des ventes. Elle devrait rapidement atteindre 10 % pour finir, à terme, à 20 %. Sans chercher à cannibaliser les marques Premium, nous répondons à une demande du marché. Toutes les références sont ensuite stockées sur la plate-forme de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Le site arrive-t-il à tout stocker ?
Nous allons devoir augmenter sa capacité pour plusieurs raisons. De nombreux fournisseurs souhaitent que nous prenions leurs produits pour assurer la logistique. De plus, le nombre de références par marque continue d’augmenter d’environ 10 % par an. Enfin, la saturation de la plate-forme pose des problèmes de productivité. En partant sur un nouveau site, nous pourrons ainsi revoir nos flux.

Comment fidélisez-vous les achats de vos adhérents ?
Nous devons apporter de la qualité dans le service. Nous suivons la demande du marché, qui demande du H + 4. Toutefois, une telle rapidité ne se justifie que dans 10 % des cas. La concurrence se trouve exacerbée, et les grossistes cherchent à livrer la pièce le plus rapidement possible, au détriment du coût de ce service. Les professionnels devraient faire la différence sur les services associés, les formations… En Russie, Temot propose des coûts de livraison variables selon les délais. Par exemple, sous huit jours, le client payera un euro, contre 100 euros pour l’avoir sous deux heures. L’objectif consiste à éviter les dépannages, coûteux pour la chaîne.

Au final, la chaîne n’est-elle pas trop longue ?
Si on se concentre sur la logistique uniquement, on peut constater que les transferts sont nombreux, et qu’une livraison depuis un site européen se révèle possible. Toutefois, les groupements se font le relais des équipementiers. Ils ne sont pas, ou plus, des collecteurs de RFA. Nous proposons des réseaux, des outils, des formations, etc. Nous apportons plus qu’un équipementier. Les plates-formes, elles, se sont multipliées. On finit par avoir sur Toulouse plus de plates-formes que de distributeurs ! D’ailleurs, on se demande si certaines structures ne vont pas rebasculer distributeurs, afin de vendre aux garagistes pour augmenter leurs volumes de ventes. Les acteurs de demain seront ceux qui resteront en cohérence avec le marché, avec les groupements, pour apporter une offre complémentaire…
 

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