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L’étiquetage six mois après

Publié le 5 juin 2013
Par Marc David
2 min de lecture
Au fait de l’étiquetage européen, Allopneus vient de réaliser une enquête consommateurs visant à recueillir les effets et attentes relatifs à la mise en application de la réglementation.
Au fait de l’étiquetage européen, Allopneus vient de réaliser une enquête consommateurs visant à recueillir les effets et attentes relatifs à la mise en application de la réglementation.

En octobre 2012, Allopneus avait déjà réalisé une enquête sur l’étiquetage européen, parallèlement au lancement de son guide Web inédit sur l’étiquetage (www.etiquetagepneus.com). Six mois après l’application de la réglementation européenne, le leader national de la vente et du montage de pneus sur Internet dévoile les résultats d’une deuxième enquête nationale réalisée du 15 avril au 15 mai derniers auprès de 2559 automobilistes, afin de connaître l’influence de cette étiquette et les critères prioritaires en matière de choix. Qu’en ressort-il exactement ? 76,6% des interrogés ont "vu" cette étiquette et 67,7% en trouvent les critères "tout à fait satisfaisants" ou "à peu près satisfaisants". Néanmoins, un automobiliste sur deux n’a pas été influencé par l’étiquette dans son choix lors de son récent achat de pneumatiques.

Un constat qui fait dire à Didier Blaise, le président fondateur d’Allopneus.com, que "l’effet étiquette" a un impact assez relatif quant au choix définitif des automobilistes. "Dans un contexte économique difficile, le critère prix demeure prédominant, explique-t-il. Néanmoins, la sécurité et la notoriété des marques restent très influentes." Effectivement, pour les automobilistes sondés, les critères de choix prioritaires sont le prix du produit (93,1%), sa longévité (83,6%) et la notoriété des marques (65,5%). Fort heureusement, parmi les critères à même d’influencer l’achat, figurent en bonne place l’adhérence/freinage en virage sur sol mouillé (70,4%), les performances en conditions hivernales (68,4%), et l’adhérence/freinage en virage sur sol sec (67%).

Pour ce qui est de la longévité ou, en d’autres termes, de l’usure, une précision s’impose. D’abord, aucune évolution du label n’est prévue à ce sujet, la plupart des manufacturiers affichant quelques réticences… a priori fondées. En effet, si l’usure peut se mesurer en laboratoire via un banc de "simulation" spécifique ou autre banc à friction lors du développement d’un pneumatique, ceci en comparaison avec un pneu "témoin", le critère demeure subjectif, car intimement lié aux conditions de roulage. "Même sur un parcours type, effectué avec le respect de la bonne pression, la nature du sol évolue sans cesse avec un coefficient d’adhérence lui-même très évolutif, explique le porte-parole d’un grand manufacturier. Et ne parlons pas d’autres critères tels le taux d’humidité, la température, etc." Des éléments toutefois pris en compte par les manufacturiers, ces éléments venant en corrélation avec de savants calculs mathématiques.

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