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Lubrifiants : Pas de miracle pour le marché

Publié le 24 septembre 2013
Par Marc David
2 min de lecture
Avec une régression de 4,3% sur le premier semestre 2013, le marché du lubrifiant reflète sans surprise le contexte économique actuel.
Avec une régression de 4,3% sur le premier semestre 2013, le marché du lubrifiant reflète sans surprise le contexte économique actuel.

Les dernières statistiques du CPL (Centre professionnel des lubrifiants) viennent tout juste de tomber. Avec 27290 tonnes de lubrifiants commercialisées sur le marché intérieur, dont 14580 tonnes pour le VL (11270 tonnes pour les essence et mixtes, et 2850 tonnes pour le Diesel tourisme), le mois de juin enregistre un recul de 3,2% par rapport à juin 2012. Dans les faits, ce mois symboliquement lié à l’arrivée de l’été se révèle légèrement inférieur au mois d’avril synonyme de meilleur mois sur ce premier semestre (avec 27920 tonnes), mais supérieur au mois de mai (25126 tonnes).

Pour ce qui est de la hausse par rapport à mai, celle-ci résulte sans doute d’un trafic plus élevé (mai s’étant révélé catastrophique sur le plan météo) sur le territoire et, bien sûr, d’un plus grand nombre d’entrées en atelier. Un trafic synonyme de la traditionnelle révision avant les congés d’été, et donc de l’opération vidange. En revanche, pour ce qui est de la baisse (-3,2%) par rapport à la même période de l’année précédente, celle-ci est plus que validée par les chiffres de l’Ufip puisque l’institut relève un recul de la consommation nationale de carburants de 6% (-8,8% pour le supercarburant sans plomb et -5,3% pour le gazole) par rapport à juin 2012.

Ainsi, fort logiquement, la régression demeure d’actualité sur ce premier semestre puisque 154150 tonnes de lubrifiants ont été commercialisées de janvier à juin, marquant une baisse de 4,3%. En année mobile (1er juillet 2012/30 juin 2013), le recul se révèle légèrement supérieur, puisque équivalent à -4,8% pour un volume de 301000 tonnes. Bien au-dessus, cette fois, de la baisse relative à la consommation de carburant (-1,1%). Quand bien même le trafic relatif à juillet a permis de redresser la courbe côté carburants (+5%), rien ne dit que la tendance s’appliquera côté lubrifiants. Parions raisonnablement sur une baisse comprise entre 1 et 2,5 %.  

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