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Recyclage des déchets : les motocistes à la traîne!

Publié le 15 mars 2012
Par Clotilde Chenevoy
2 min de lecture
Les ateliers intervenant sur les deux roues sont soumis à la même réglementation concernant le traitement des déchets que leurs homologues de l'automobile. Pour autant, Chimirec souligne que peu de professionnels se trouvent aujourd'hui en conformité avec la loi…
Les ateliers intervenant sur les deux roues sont soumis à la même réglementation concernant le traitement des déchets que leurs homologues de l'automobile. Pour autant, Chimirec souligne que peu de professionnels se trouvent aujourd'hui en conformité avec la loi…

Le parc des deux-roues motorisés a connu un récent développement, avec une arrivée massive des 125 cm3, venus s'ajouter aux motards dans l'âme. On estime d'ailleurs le parc entre 3 à 4 millions de véhicules. Cette hausse des immatriculations a logiquement généré du trafic en après-vente, notamment sur l'entretien, et a donc généré des déchets. Par conséquent, les motocistes, autrement dit les ateliers intervenants sur ces deux-roues, se doivent de prendre des mesures pour recycler les déchets produits, à savoir, entre autres, les filtres et huiles usagés. 

Et à l'instar des réparateurs automobiles, ils encourent des sanctions lourdes s'ils ne peuvent fournir, en cas de contrôle, un document retraçant la prise en charge pour élimination des déchets. Pour répondre à cette cible particulière, Chimirec a conçu une solution, baptisée Pack Moto, qui correspond aux attentes des mécaniciens, et surtout, s'adapte aux contraintes des ateliers, exigus. Les fûts, d'une contenance de 200 litres en auto, tombent à 60 litres. 

Le prestataire de service travaille actuellement avec environ 400 garages, contre 5000 ateliers recensés, grâce à des actions au niveau des têtes de réseau. Au final, un chiffre relativement faible, étant donné que le recyclage rentre dans un cadre légal. 

Un pack, 5 options

Chimirec compte donc remettre l'accent sur son Pack, qui reste encore trop méconnu auprès des motocistes. Concrètement, l'offre porte sur le recyclage des filtres à huile, les liquides de refroidissement, les aérosols, ou encore les batteries au plomb. Le prix du service varie de 370 à 1 180 euros annuel, pour un paiement mensualisé. La différence porte sur la quantité d'huile, basée sur la consommation de l'année précédente. Le réparateur reçoit ensuite des bidons pour le tri, avec une signalétique pour bien les identifier. Et c'est lui qui déclenche le processus de collecte une fois les récipients pleins.

Chimirec se charge ensuite de la traçabilité des produits. Il surveille également que le tri, la clé de réussite du recyclage, a bien été fait. En cas de problème, Chimirec revient vers le réparateur pour lui signaler le dysfonctionnement. En effet, un aérosol mélangé avec des filtres peut finir broyer, et donc exploser!

Le spécialiste du recyclage rappelle également que sur un filtre à huile usagé, le métal sera entièrement réutilisé, le papier, qui a été séché, servira de combustible, tandis que l'huile sera valorisée à hauteur de 50%, pour un second usage dans le milieu industriel.

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