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Poids lourd

Contrôle technique : le SNCTA veut aussi un report pour les poids lourds

Publié le 8 janvier 2019
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Alors que le contrôle des émissions polluantes a été différé de six mois pour les VL, les PL n'ont pas bénéficié du même traitement. Le Syndicat national du contrôle technique automobile (SNCTA) demande un ajournement jusqu'au 1er juillet 2019.
Le SNCTA estime qu'une période transitoire d’une durée raisonnable doit être laissée aux centres de CT de poids lourds pour la mise en oeuvre des nouvelles mesures des fumées d’échappement.

 

Dans un courrier officiel, le SNCTA vient de demander au ministre de la Transition écologique et solidaire de différer l’entrée en vigueur du nouveau contrôle technique pour les véhicules industriels. En effet, si les dispositions tenant à renforcer le contrôle des émissions émanant des véhicules légers ont été différées de six mois, celles concernant les poids lourds ont été maintenues.

Au vu du nombre de centres équipés et soucieux de ne pas mettre en difficulté les transporteurs, le Gouvernement a toutefois décidé de reporter au 1er février le blocage des logiciels. Les centres non équipés dans les délais sont néanmoins susceptibles d'être sanctionnés dès début janvier… Une situation pointée du doigt par le syndicat qui souhaiterait reporter l’application de ces dispositions au 1er juillet 2019 afin de laisser le temps aux contrôleurs d’actualiser leurs matériels.

"Une grande partie des centres de contrôle technique pour véhicules lourds vont se trouver dans l’impossibilité matérielle de respecter les nouvelles obligations dès le 1er janvier pour des raisons indépendantes de leur volonté. Des retards ont été pris dans l’expérimentation des nouveaux matériels, ce qui a retardé les homologations et induit l’impossibilité pour les fabricants de livrer les centres de contrôle technique", explique le SNCTA.

L’organisation professionnelle pointe aussi du doigt les opacimètres de nouvelle génération qui présenteraient des difficultés d’utilisation, estimant que la profession pourrait faire face à "des défaillances graves en termes de fiabilité des mesures réalisées". Le SNCTA juge, en outre, que les sanctions encourues par les centres sont "illégales" puisqu’elles ne sont autorisées par aucun texte.

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