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Constructeurs

Gruau veut accélérer à l'international

Publié le 22 novembre 2017
Par Romain Baly
2 min de lecture
Alors que l'exercice 2017 devrait lui permettre de voir son chiffre d'affaires croitre de 30%, le constructeur-carrossier entend poursuivre son expansion sur tous les marchés où l'utilitaire a du sens.
Gruau espère bien concrétiser en 2018 son arrivée sur le marché allemand.

L'année 2017 restera comme l'une des plus riches dans l'histoire du groupe mayennais. Entre le lancement de l'Electron II, premier utilitaire 3,5 tonnes électrique du marché, l'implantation de la société en Italie via le rachat de Onnicar et la présentation d'un plan d'investissement de 39 millions d'euros sur deux ans, Gruau a animé le secteur depuis le début de l'année. Pour couronner ce dynamisme, le constructeur-carrossier table sur un nouvel exercice record avec un chiffre d'affaires d'environ 278 millions d'euros, soit une croissance de 30% en un an !

"C'est un résultat logique compte tenu des différentes opérations finalisées ces derniers mois et cela récompense aussi le travail réalisé par l'ensemble de nos équipes", se félicite Patrick Gruau, président du groupe familial. Cela vient également couronner la démarche de Gruau pour optimiser chaque concept, chaque produit, chaque technologie, de sorte à coller au près des attentes du marché. Un savoir-faire présenté cette semaine en grandes pompes à Solutrans (Lyon) sur un stand où il est question d'électrification, de connectivité et d'internationalisation.

Aucune piste ignorée

Une thématique devenue désormais incontournable. "C'est une réelle ambition pour nous de se développer en dehors de la France", ajoute Patrick Gruau. Après la Pologne (deux sites de production), l'Espagne, l'Algérie, les Etats-Unis (en partenariat avec la société Knapheide) et donc l'Italie depuis cette année, le groupe entend poursuivre son expansion "sur tous les marchés où le véhicule utilitaire a du sens". Alliances commerciales, capitalistiques, rachats ou créations d'entreprises, aucune piste n'est ignorée pour concrétiser ces ambitions.

"Typiquement, nous nous sommes implantés aux Etats-Unis dans une logique commerciale car c'est un marché incontournable avec 4 à 500000 ventes annuelles de VU, étaye le dirigeant. Notre arrivée en Italie est davantage le fruit d'une opportunité. La dirigeante d'Onnicar souhaitait vendre son entreprise à un groupe familiale comme le notre et l'opération s'est réalisée très rapidement. En fait, la seule règle qui compte est de pouvoir apporter une vraie valeur ajoutée au marché en question". Le prochain d'entre eux devrait être l'Allemagne où le projet continue de se structurer depuis un an et la création d'une joint-venture avec Sortimo.

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