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Distribution

AAG fait main basse sur le groupe Vercaigne

Publié le 5 janvier 2017
Par Romain Baly
< 1 min de lecture
Une opération qui permet à Alliance Automotive Group de récupérer les quatre plateformes régionales et les 80 centres franchisés Pièces Auto de Jackie Vercaigne.
Une opération qui permet à Alliance Automotive Group de récupérer les quatre plateformes régionales et les 80 centres franchisés Pièces Auto de Jackie Vercaigne.

 

Après avoir multiplié ces derniers mois les rachats en Allemagne et au Royaume-Uni (avec notamment la reprise de FPS, doté de 20 implantations et d'un chiffre d'affaires de 205 millions d'euros), Alliance Automotive Group (AAG) a conclu l'exercice 2016 en réalisant une acquisition de premier ordre, cette fois-ci dans l'Hexagone. Selon nos confrères d'Après-Vente Auto, à quelques jours de Noël, le groupement dirigé par Jean-Jacques Lafont a ainsi finalisé la reprise du groupe Vercaigne après plusieurs mois de négociation. Fidèle à ses habitudes, Alliance n'a pas souhaité communiquer le montant de cette opération qui lui permet malgré tout de faire main basse sur un précieux capital.

 

Vercaigne rassemble en effet quatre plateformes de distribution de pièces détachées -Idea Est (Hoerdt, 67), Idea Ouest (Rennes, 35), Idea Nord (Fretin, 59) et JV Platform (Lys-Lez-Lannoy, 59)- pour un stock total d'environ 80000 références et fédère un réseau de magasins franchisés Pièces Auto comprenant près de 80 sites, réunis pour la plupart dans le nord de la France et en Belgique, complétés par 25 ateliers de montage. Au global, le groupe emploie plus de 200 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 60 millions d'euros.

 

Avec ce rachat, c'est aussi une figure emblématique du secteur qui s'en va. Autodidacte dans l'âme, Jackie Vercaigne avait ouvert son premier magasin Pièces Auto en 1994, à Lille, avant de rencontrer très rapidement le succès et de déployer le concept dans toute la région. Ces dernières années, le dirigeant avait connu plusieurs coups durs au travers du réseau de plateformes indépendantes S'Energie. Le dépôt de bilan d'Autoréserve, fin 2014, qui détenait 11% de celui-ci, avait plongé S'Energie dans la tourmente en laissant à ce dernier une ardoise de 5 millions d'euros à régler, somme qui avait conduit à sa disparition l'an dernier.

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