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Distribution

Alternative Autoparts sort d'Autolia

Publié le 3 octobre 2017
Par Romain Baly
< 1 min de lecture
Un peu plus d'un an après sa création, le groupement Alternative Autoparts quittera, le 1er janvier prochain, Autolia Group. Un choix qui ne manquera pas de faire parler.
Alternative Autopart avait rallié Autolia en avril 2016, renforçant alors le groupement de distributeurs au côtés de Flauraud, Temot France, TVI et l'Agra.

 

Révélée par nos confrères de Zepros, la sortie d'Alternative Autoparts d'Autolia Group (Agra, Flauraud, TF, TVI) nous avait été confirmée par la direction du groupement d'indépendants dès début septembre. Mais entre des éléments contractuels restant à régler et une tension palpable émanant de ce départ, celle-ci nous avait ainsi demandé de rester discret... Désormais officialisée, la nouvelle prendra forme à compter du 1er janvier prochain, date à laquelle le groupement créé par les sociétés IDLP et ATAC en avril 2016 prendra son indépendance.

"C'est uniquement leur choix", déplore amèrement Philippe Paillet, directeur des référencements d'Autolia Group. Si l'ouverture, l'été dernier, de la plateforme Drop Pièces Auto par l'Agra en région parisienne (Gennevilliers), sur les terres d'IDLP, pourrait expliquer cette scission, Philippe Paillet semble y voir une autre explication. "Les dirigeants d'Alternative Autoparts avaient besoin de notre appui pour fonder leur organisation. Dès lors que celle-ci a vu le jour et qu'elle était lancée, ils ont estimé qu'ils pouvaient s'en aller."

Bientôt chez Nexus ?

Des propos qu'Alternative Autoparts ne souhaite pas commenter mais qui ne manquent pas d'agacer les principaux intéressés. Dès lors, se pose la question de l'avenir de ces deux entités. Fort du rachat des sociétés Rial et Espace Dépôt par IDLP, de sa dizaine d'adhérents et de ses 52 points de vente, Alternative Autoparts possède aujourd'hui une attractivité et un potentiel susceptible de lui permettre de se rapprocher d'un groupement international, tel que Nexus Automotive International.

Quant à Autolia, le processus de recrutement enclenché avant cette nouvelle prend désormais tout son sens. Reste que "les candidats ayant le bon profil et épousant notre philosophie ne sont pas légions", conclu Philippe Paillet.

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