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Distribution

“Les fournisseurs devraient être plus à l’écoute de nos besoins”

Publié le 12 décembre 2013
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2 min de lecture
Pierre-Emmanuel MENAGE, responsable achats et marketing IDLP - Spécialiste de l’injection essence et Diesel, IDLP est une société française au service de tous les professionnels de la distribution et réparation automobile. Avec plus de 180 000 références, l’entreprise propose un grand stock de pièces d’origine et une gamme étendue de prestations. Pour IDLP, adepte des échanges informatisés depuis leurs débuts, la qualité des services EDI proposés par les équipementiers est très inégale et pourrait être améliorée chez un grand nombre d’entre eux.
Pierre-Emmanuel MENAGE, responsable achats et marketing IDLP - Spécialiste de l’injection essence et Diesel, IDLP est une société française au service de tous les professionnels de la distribution et réparation automobile. Avec plus de 180 000 références, l’entreprise propose un grand stock de pièces d’origine et une gamme étendue de prestations. Pour IDLP, adepte des échanges informatisés depuis leurs débuts, la qualité des services EDI proposés par les équipementiers est très inégale et pourrait être améliorée chez un grand nombre d’entre eux.

Que représente le groupe IDLP aujourd’hui ?
IDLP a été créée en 1945 ; c’est une entreprise qui a su rester indépendante et familiale, et qui s’est développée au fil des ans, notamment grâce à l’acquisition de différentes sociétés et la prise de participation minoritaire dans deux sociétés, Capauto et Chaussende. Avec le rachat récent d’Ouest Injection et la création d’IDLP 91 à Palaiseau, nous avons actuellement 16 sites en France et employons 450 personnes. Nos activités se répartissent pour 90 % dans le négoce et 10 % dans l’activité des ateliers.

Depuis quand pratiquez-vous l’EDI ?
IDLP fait partie du Golda depuis sa création. Nous avons suivi l’évolution du marché et avons été un peu précurseurs sur toutes les avancées du Golda. L’envoi des commandes, la réception des accusés de réception, ainsi que les bons de livraison dématérialisés nous ont permis des gains de productivité. Dans le même temps, en tant que fournisseur, nous émettons les factures dématérialisées à destination de notre centrale Précisium Groupe. Et bien sûr nous utilisons très régulièrement le service de tarifs en ligne.

Que pensez-vous de ce service ?
C’est un outil majeur, qui fonctionne très bien : pouvoir obtenir, par le biais d’une seule source, les données normalisées les plus fiables et les plus cohérentes, a constitué une avancée importante. En revanche, nous ne sommes pas toujours satisfaits des tarifs en ligne, les fournisseurs devant être plus à l’écoute de nos besoins.

Tout d’abord, ils ne sont pas assez nombreux à proposer ce service. Aujourd’hui nous avons environ 200 fournisseurs et 50 d’entre eux seulement ont un abonnement Golda. Même si ces derniers représentent 70 % de notre CA, c’est peu par rapport au nombre total. Qu’attendent les autres ?

Ensuite, la qualité des prestations varie d’un fournisseur à l’autre, à commencer par la fréquence et les délais de diffusion. Certains respectent, comme demandé, un délai d’un mois entre l’envoi et l’application des nouveaux tarifs, de manière à ce que nous ayons le temps d’intégrer ces données, que nous ne risquions pas de vendre au mauvais prix. Mais nombreux sont ceux qui diffusent ces données la veille de leur application, voire même après la date d’application, pour certains. Nous souhaitons que les mises à jour de ces tarifs soient faites au trimestre.

Enfin, il est demandé quatre types de fichiers : tarif complet, articles nouveaux, articles modifiés, articles supprimés. Nous devons disposer de ces quatre éléments, et ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Il faut une vraie prise de conscience du besoin d’envoyer des fichiers distincts et non globaux, car nous avons actuellement l’impression que certains fournisseurs considèrent la diffusion du tarif comme une corvée dont ils souhaitent s’acquitter au plus vite.

Et le contenu ?
Dans l’ensemble, la démarche n’est pas toujours faite jusqu’au bout. Il manque souvent les données concernant le poids et les dimensions. Il faudrait même aller plus loin, nous serions par exemple très intéressés par certaines informations qui n’existent pas encore, comme le code douanier. Au sujet des tarifs, nous avons le sentiment que, si certains équipementiers étaient à la pointe au début, ils n’ont pas suivi ensuite les évolutions demandées, n’ont pas fait les efforts nécessaires pour se mettre à niveau, améliorer et compléter leurs informations. Ceci est regrettable.

Dans le même esprit, nous nous sommes investis dans les travaux du Golda sur la normalisation des familles de produits. Pour nous distributeurs, cette normalisation est très importante, elle doit permettre de parler le même langage que le fournisseur. Optimiser le langage et les échanges, c’est bien là, le rôle du Golda.

 

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