L’industrie automobile se mobilise pour produire des respirateurs
Après le gel hydroalcoolique ou encore les masques de protection, la France doit faire face au manque de respirateurs artificiels. Devant le besoin impérieux de fournir au plus vite ces équipements aux hôpitaux, le gouvernent a demandé à un groupement d'industriels français, piloté par Air Liquide, d'étudier la possibilité de produire une partie de ces matériels médicaux. Objectif fabriquer 10 000 respirateurs en 50 jours, de début avril à mi-mai.
Pour répondre à cet appel, les groupes Air Liquide, PSA, Schneider Electric et Valeo ont mis en place un groupe de travail d'une trentaine d’experts en achats et industrialisation. Cette équipe doit notamment définir le plan d’actions nécessaire pour augmenter la production des respirateurs Air Liquide Medical Systems, déjà référencés par de nombreux hôpitaux en France et à l’étranger.
Ce défi industriel fera également appel à la contribution de 100 entreprises partenaires pour assurer la fourniture des 300 composants essentiels à la fabrication de ces équipements médicaux.
Des salariés de Valeo et PSA pleinement mobilisés
Au sein de ce groupement, Valeo prêtera son support aux équipes d’Air Liquide dans plusieurs domaines dont la gestion des fournisseurs et de l’approvisionnement des pièces nécessaires à la production des respirateurs. L’équipementier assurera également un support technique avec ses équipes R&D, couvrant à la fois des compétences en technologies du plastique, de la mécanique et de l’électronique.
De son côté, PSA annonce que ses ingénieurs sont mobilisés à temps plein, depuis le 22 mars, sur ce projet. Le constructeur contribue directement à l’augmentation du potentiel de production avec la création d’un atelier dans son usine de Poissy avec plus de cinquante salariés volontaires. Cet atelier commencera à produire le bloc central du système. Ces éléments seront ensuite livrés à Air Liquide pour assemblage et contrôles finaux sur le site industriel d’Air Liquide Medical Systems à Antony.
Afin d’apporter aussi un support humain à Air Liquide, PSA précise que des salariés volontaires de son site de recherche et développement de Vélizy vont rejoindre l’usine d’Air Liquide à Antony, située à quelques kilomètres.