Schaeffler France dope FAG et INA
Le groupe souhaiterait faire monter les ventes de FAG et INA, tout en maintenant celles de LuK.
Philippe Baudin ambitionne d’atteindre 80 millions d’euros de CA d’ici quatre ans, soit un gain de 20 millions d’euros par rapport à 2012.
Optimiser les procédures, améliorer l’efficacité commerciale et conserver un marketing fort. Voilà, en résumé, la stratégie de Philippe Baudin, qui a pris officiellement la tête de Schaeffler France depuis août dernier. “Le chiffre d’affaires atteint 60 millions d’euros en France, il n’y a pas de raison de changer une bonne recette”, a déclaré sur le salon le directeur général. De plus, le nouvel outil logistique de 6 000 m2 (voir J2R 26) devrait permettre au groupe d’optimiser son taux de service.
De nouveaux projets accompagnent toutefois cette nomination. Ainsi, Philippe Baudin a annoncé son souhait de doper les ventes de ses marques INA et FAG. En effet, la marque LuK représente 80 % des volumes, et l’équipementier souhaiterait changer ce ratio. “Sur INA et FAG, la concurrence est, certes, très féroce avec des positions établies, explique Philippe Baudin, mais nous avons travaillé les deux marques, et nous ambitionnons de revenir à une répartition des ventes 60/40 d’ici quatre ans, sans dégrader les parts de marché de LuK.”
Ce développement passera par une proposition commerciale multimarque, tenant compte des trois marques du groupe, s’appuyant fortement sur les clients de LuK. Le directeur général précise que “notre volonté est d’aller vers les clients qui jouent les synergies. Nous mettrons en place des motivations pour soutenir les clients globaux, notamment les centrales. Nous allons également mettre en avant la rationalisation des coûts en travaillant avec nos trois marques. Pour autant, nous ne ferons que proposer, nous n’imposerons pas.”
