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Centres autos

Point S améliore encore sa taille critique

Publié le 22 septembre 2016
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
Dans un contexte de forte concentration, Point S prend à nouveau l'initiative en s'associant avec Siligom. Les deux entités créent ainsi le n°3 du marché français.
Dans un contexte de forte concentration, Point S prend à nouveau l'initiative en s'associant avec Siligom. Les deux entités créent ainsi le n°3 du marché français.

Les réseaux français de centres auto indépendants Point S et Siligom ont annoncé qu'ils s'associaient afin de créer une structure commune, notamment pour gagner en pouvoir de négociation face aux fournisseurs.Christophe Rollet, directeur général de Point S et Olivier Pasini, directeur général de Siligom, définissent par ailleurs un double objectif stratégique pour expliquer cet accord. "Au plan du BtoB, avec 650 points de vente répartis sur toute la France, Point S et Siligom optimisent leur maillage territorial pour proposer la meilleure offre destinée à l'entretien des flottes d'entreprises. Les accords grands comptes vont ainsi se multiplier et générer un nouveau relais de croissance pour les adhérents des deux enseignes", soulignent-ils avant de poursuivre : "Par ailleurs, sur le volet des "achats", avec plus de deux millions de pneus vendus chaque année en France, Point S et Siligom gagnent en pouvoir de négociation en maximisant leur volume et améliorent leurs conditions d'achat en pneumatique et pièces auto. Cela doit notamment permettre de préserver la profitabilité des points de vente". Une profitabilité précisément mise à mal ces cinq dernières années, puisqu'on estime son repli moyen dans une fourchette de 15% à 20% !

Cet attelage, chacun gardant son indépendance commerciale, crée de facto le n°3 du marché, pour une part de marché de l'ordre de 10%, derrière Norauto et Feu Vert. Le chiffre d'affaires pro forma du groupement devant s'établir à 580 millions d'euros. Rappelons que fin 2015, Point S avait déjà annoncé un accord stratégique avec Mobivia (Midas, Norauto, etc.). La mise en musique opérationnelle de ces différents accords sera donc déterminante. Notamment pour envisager les joutes futures avec les réseaux détenus par les grands manufacturiers, particulièrement actifs eux-aussi ces derniers mois.

Alexandre Guillet

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