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Les dépanneurs demandent une plus forte revalorisation de leurs tarifs

Publié le 18 septembre 2017
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Les dépanneurs-remorqueurs ont exprimé leur grogne à la suite la dernière revalorisation des tarifs applicables lors de leurs interventions sur autoroutes et routes express. Ceux-ci estiment que ces majorations trop faibles ne tiennent pas compte des pressions de l’Etat et des donneurs d’ordre.
Le remorquage d'un véhicule (PTAC inférieur à 1,8 tonne) est passé de 123,90 à 124,83 euros.

Bien mais insuffisant. C’est en synthèse le message adressé par les professionnels du dépannage, par la voix de la FNAA, au gouvernement suite à la parution des arrêtés ministériels du 10 août puis du 5 septembre 2017, encadrant la revalorisation des tarifs applicables lors de leurs interventions. Selon cet arrêté, le prix d’un remorquage sur autoroute s’élève désormais à 124,83 et 154,36 euros en fonction du poids du véhicule.

Une augmentation trop modeste pour Marcel Stagnaro, président de la branche "dépannage-remorquage" de l’organisation syndicale, qui regrette que le taux de revalorisation soit "une nouvelle fois déconnecté des réalités subies par les professionnels de cette branche".

Ce dernier estime en effet que le calcul pris en compte par le gouvernement ne tient pas compte de la hausse des charges à laquelle doivent faire face les dépanneurs-remorqueurs. Ces derniers indiquent avoir enregistré notamment une importante hausse des masses salariales générée par l’obligation d’assurer les astreintes et rotations permettant la continuité du service 24h/24 exigée par les donneurs d’ordre.

"Et que dire des multiples normes imposées qui demandent des investissements coûteux que l’augmentation des tarifs ne prend pas suffisamment en compte comme le nombre minima obligé de camions par entreprise et de dépanneurs par camion, leur niveau d’équipements imposés pour toujours plus minimiser leur impact énergétique et écologique par exemple, ou encore l’obligation d’accessibilité intégral des locaux des dépanneurs-remorqueurs qui accueillent nécessairement du public…" ajoute Marcel Stagnaro. Selon ce dernier, l’insuffisance des revalorisations pourrait avoir comme conséquence d’accélérer la défaillance des professionnels déjà "fragilisés économiquement".

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