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Recyvalor poursuit son dernier chantier

Publié le 30 avril 2015
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
Depuis le 27 avril, l’association Recyvalor poursuit la résorption du plus gros stock historique sauvage de pneumatiques en France, situé à Lachapelle-Auzac, près de Souillac (46). Un site qui regroupait initialement près de 30 000 tonnes de pneumatiques, soit environ 4,2 millions d'enveloppes après la liquidation de l'entreprise qui gérait la décharge, en 2005.
Depuis le 27 avril, l’association Recyvalor poursuit la résorption du plus gros stock historique sauvage de pneumatiques en France, situé à Lachapelle-Auzac, près de Souillac (46). Un site qui regroupait initialement près de 30 000 tonnes de pneumatiques, soit environ 4,2 millions d'enveloppes après la liquidation de l'entreprise qui gérait la décharge, en 2005.

L'action qui se tient actuellement vise à récupérer les 25 000 tonnes restantes, puisque deux opérations, en 2012 et 2013, avaient respectivement permis de résorber 2 000 et 3 500 tonnes de pneumatiques laissés à l'abandon sur place, favorisant le développement des moustiques et autres pollutions. Sans parler des risques d'incendies.

Le chantier devrait durer jusqu'à la fin 2016, en fonction de l’ampleur réelle du stock. Alors que Recyvalor est une initiative privée, financée aux deux tiers par les 27 protagonistes de l'association (manufacturiers, organismes de collecte, Mobivia Groupe, professionnels du déchet, négociants spécialistes, organisations professionnelles…), l’Etat a débloqué une subvention de 2 millions d’euros, pour aider à traiter la totalité du volume restant.

Les pneus évacués de ce site seront traités en valorisation énergétique, entier ou broyé, utilisé comme combustible de substitution par les cimenteries. La société bordelaise Alcyon, chargée d'évacuer les enveloppes, devrait prochainement installer un broyeur sur le site pour faciliter le transport des pneus usagers par poids lourds.

On rappelle que Recyvalor avait été créée en 2008, afin de financer et d’organiser l’enlèvement et la valorisation des 70 000 tonnes de pneus usagés recensés sur 61 sites, sur une période de 6 à 8 ans. Ce qui constitue un engagement financier total de plus de 10 millions d’euros. Ce dispositif unique en Europe a permis à ce jour l’élimination de plus de 40 000 tonnes de pneus sur 50 sites. L'association, qui devait initialement s'éteindre en 2016, a été prorogée de 2 ans, pour assurer l'issue de sa mission.

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