Sage cède Apimécanic à Skilliance
DMS historique des réseaux R2 et R3, Apimécanic vient de changer de main. Le service sera désormais assuré par le groupe bordelais Skilliance et sa filiale Everlog qui a édité un nouveau logiciel à cette occasion.
Apimécanic passe dans le giron de Skilliance.
Apimécanic ne sera plus représenté par Sage. Le groupe Skilliance vient de signer un accord visant à reprendre le portefeuille de clients à partir de janvier 2018, révèle Christophe Lahitte, le président du groupe, dans un entretien à retrouver dans le prochain dossier du Journal de l'Automobile dédié aux DMS. Si les termes concernent officiellement les seuls garages spécialisés dans le commerce de motos et de motoculteurs, Everlog, la filiale de Skilliance en charge des DMS va aussi adresser les références automobiles, à terme.
La raison se trouve dans la stratégie de Sage, l'éditeur qui a entamé une restructuration autour de ses activités historiques, de comptabilité et gestion des paies. "Ils ne souhaitent pas engager des investissements dans les DMS pour les mettre aux normes de la loi anti-fraude, argue Christophe Lahitte, ils ont adressé un courrier à leurs clients pour introduire Everlog comme le nouvel intervenant". Certes, les garages automobiles ne l'ont pas reçu, mais il est difficile de croire qu'ils ne sont pas aussi concernés, comme le rappelait récemment le CNPA, dans une note sur son site institutionnel.
Naissance d'Oxyghen
Nulle question pour Everlog de reprendre Apimécanic dans sa forme actuelle. Christophe Lahitte a mandaté ses équipes qui ont accouché d'un tout nouveau DMS, baptisé Oxyghen. Il a été conçu pour les réseaux automobiles R2/R3 et les filières motocyclettes et motoculteurs. "Au 1er janvier 2018, tout client qui ne migre pas sous Oxyghen ne sera pas en conformité avec la loi", rappelle l'enjeu Christophe Lahitte.
Comment parler à 3000 clients en si peu de temps ? Everlog a récupéré les forces commerciales d'Apimécanic. En effet, les 15 distributeurs spécialisés opérant pour Sage vont désormais travailler pour le compte du Bordelais. Ce ne sera pas dans un premier temps un levier de conquête, mais de maintien de la base installée, car la situation crée une instabilité qui pourrait encourager les départ à la concurrence.
