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Automechanika Istanbul côté français

Publié le 20 février 2014
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
Bien que les français ne soient pas les plus virulents en matière d'export, le salon d'Istanbul les séduit de plus en plus.
Bien que les français ne soient pas les plus virulents en matière d'export, le salon d'Istanbul les séduit de plus en plus.

Du 10 au 13 avril prochains, Automechanika Istanbul ouvrira ses portes et celles du Moyen Orient, de la CEI et aussi, pour partie, de l'Afrique. Salon de la pièce et de l'équipement automobiles pour le marché turc, Automechanika a vite dépassé les frontières pour s'intéresser à la très grande région qui borde le pays. Certains exposants n'hésitant pas à dire qu'ils viennent surtout pour rencontrer les visiteurs de ces pays que l'on redoute parfois de cibler comme la Russie, l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan et tous les pays se terminant de la même manière. Or, déjà, le marché turc se révèle particulièrement intéressant par son dynamisme et son industrie galopante.

On ne parle pas d'un pays émergent mais d'un pays concurrent. En rechange, beaucoup reste à faire, à organiser, des réseaux à constituer, des plates-formes de distribution à concevoir ou à alimenter, et des pièces à vendre, etc. Ce n'est pas par hasard si l'on compte 1 245 exposants de 36 nationalités différentes sur 98 000 m² et presque 45 000 visiteurs de … 110 pays !  

Pavillon France

Cette année encore, Ubi France a retroussé ses manches pour faciliter la présence d'équipementiers et fournisseurs de l'automobile français dans le cadre du programme annuel France Export soutenu par l'Etat. Ubi France a donc concocté un Pavillon France avec le soutien de Renault et affiche presque complet. L'Agence française va d'ailleurs plus loin en proposant des rendez-vous professionnels organisés entre les exposants et leurs prospects, et en offrant un séminaire d'information marché et la communication autour des acteurs locaux. En clair, il devient très simple d'aller vendre le "Made in France" à Istanbul. Il doit rester encore un ou deux emplacements à prix vraiment très attractifs, de quoi se faire plaisir en sortant du marasme européen. Quant aux visiteurs, ils auront une vision particulièrement précise des tendances des marchés internationaux, de quoi mieux se préparer pour Dubaï ! 

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