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Carrosserie : les agréments jugés toujours plus lourds

Publié le 30 mai 2013
Par Clotilde Chenevoy
< 1 min de lecture
La rentabilité reste une inquiétude forte chez les carrossiers, et face à des agréments complexes à décrocher, environ 40% des professionnels pensent refuser de signer certains accords au cours de l’exercice à venir.
La rentabilité reste une inquiétude forte chez les carrossiers, et face à des agréments complexes à décrocher, environ 40% des professionnels pensent refuser de signer certains accords au cours de l’exercice à venir.

D'après le Panorama des réseaux de carrosserie, organisé par Décision Atelier, les carrossiers restent globalement toujours satisfaits de leur enseigne, mais s'inquiètent de leur rentabilité, et surtout, commencent à grogner face à des donneurs d'ordre qui révisent sans cesse leur agrément.

En effet, parmi les 2229 points interrogés, appartenant à 8 réseaux de carrosserie, 87% pointent un durcissement des conditions d'agréments, et ils sont même 64% à considérer que cela se fait dans des conditions importantes, voire insupportables…. Autre chiffre éloquent, 89% des professionnels interrogés pensent que des entrées Atelier leur échappent à cause d’agréments signés avec d’autres.  

Et devant des entrées atelier qui se raréfient, les carrossiers s'interrogent de plus en plus sur la nécessité de décrocher ces agréments, même si ces-derniers génèrent tout de même en moyenne 52% du chiffre d'affaires.

D'autant que les syndicats, la FFC Carrosserie en tête (Lire l'interview de Patrick Nardou, son président), prônent de plus en plus le recours à la lettre de créance. Pour rappel, l'automobiliste donne ainsi mandat au professionnel pour qu'il gère les relations avec l'assureur. Au final, 40% d’entre eux pensent même refuser de signer certains accords au cours de l’exercice à venir. Et l’aide à la négociation reste la demande principale des carrossiers à leur tête de réseau. 

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