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Chers adhérents,

Publié le 19 février 2015
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2 min de lecture
Que l’on ne se méprenne pas, la démarche que la FEDA a choisie en créant le SNISA-FEDA, son syndicat de réparateurs, ne constitue ni un abandon de ce qui est sa vocation : défendre le métier de Distributeur en Pièces Automobiles, et nous aurons des initiatives fortes en 2015 dans ce domaine – ni une réponse du “berger à la bergère” après les annonces du CNPA, ni une attaque frontale des autres syndicats de réparateurs avec lesquels une collaboration étroite reste essentielle.
Que l’on ne se méprenne pas, la démarche que la FEDA a choisie en créant le SNISA-FEDA, son syndicat de réparateurs, ne constitue ni un abandon de ce qui est sa vocation : défendre le métier de Distributeur en Pièces Automobiles, et nous aurons des initiatives fortes en 2015 dans ce domaine – ni une réponse du “berger à la bergère” après les annonces du CNPA, ni une attaque frontale des autres syndicats de réparateurs avec lesquels une collaboration étroite reste essentielle.

Mon intime conviction est que notre Fédération, dont une partie substantielle de son action concerne directement les réparateurs et les consommateurs, doit avoir une démarche filière aussi bien dans les domaines juridique, social, formation que métiers.

Dans les succès de la FEDA, nombreux sont les exemples qui justifient cette approche : de la campagne “Libérez-vous des idées reçues” à la démarche “Ecoentretien”.

Cela est d’autant plus impératif que nombreux sont nos adhérents qui relèvent de la convention collective du commerce de gros et de la convention collective des services de l’automobile. Le SNISA-FEDA s’est immédiatement constitué, et de façon importante, avec ces entreprises-là !

Lors de ma déclaration de candidature à la Présidence de la FEDA lors du Comité Directeur de fin juin 2014, j’avais exprimé cette idée qui avait suscité enthousiasme et impatience chez la plupart des membres présents y compris ou notamment chez Norauto et Feu Vert.

Les crispations liées aux nouvelles lois sur la représentation syndicale associées aux initiatives prises ou en cours d’élaboration m’ont évidemment amené à précipiter les choses.

Cette stratégie mise en place peut encore subir une comparaison avec ma référence favorite : le Rugby.

La FEDA distributeurs avec sa convention collective du commerce de gros et ses groupes “métiers” c’est le Pack d’avants qui produit des idées nouvelles, des concepts et valorise la fonction de distributeur. Le SNISA-FEDA, ce sont les lignes arrière (paradoxe du rugby : les arrières sont ceux qui font avancer le jeu) qui les mettent en œuvre auprès du consommateur-automobiliste. Ces deux groupes constituent une vraie équipe indissociable. Tous nos adhérents qui animent un réseau de garages et de carrosseries labellisés vivent cet esprit d’équipe au quotidien. A son niveau la FEDA doit pratiquer de la même façon.

Cette approche déplace certes un peu les lignes, mais elle est cohérente, homogène et surtout permet d’affronter l’avenir.
Mais, rien ne sera laissé de côté.
D’abord, je veux renforcer la proximité de la FEDA avec ses adhérents-distributeurs, valoriser la fonction même de distributeur par un grand mouvement national qui mettra en avant toutes ses missions qualitatives et quantitatives et donner aux groupes “métiers” une impulsion exceptionnelle pour faire avancer notre profession sur le terrain des idées.

Dans la foulée, je souhaite construire une relation d’une nature nouvelle avec le SNISA-FEDA et ses adhérents-réparateurs par une présence affirmée à leur côté dans les domaines juridique, social et formation en leur apportant, pour leur permettre d’augmenter leurs entrées Atelier et la rentabilité de leurs entreprises, les résultats des grands combats de la FEDA qui deviennent pour le présent et le futur, ceux du SNISA-FEDA.

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