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L’heure est à la stabilité

Publié le 30 juin 2014
Par Marc David
2 min de lecture
Si le mois d’avril affichait un recul de 2,5 % par rapport à la période de référence 2013, l’exercice en cours se présente sous de "meilleurs" auspices avec une régression apparemment stabilisée.
Si le mois d’avril affichait un recul de 2,5 % par rapport à la période de référence 2013, l’exercice en cours se présente sous de "meilleurs" auspices avec une régression apparemment stabilisée.

Avec un volume de 27000 tonnes, de source CPL, dont 15050 tonnes pour les voitures particulières et 3000 tonnes pour le seul segment du Diesel tourisme, le mois d’avril 2014 affiche un recul "limité" de 2,5% par rapport au mois de référence de l’année passée.

En réalité, nul besoin d’être un expert en statistiques pour s’apercevoir que ce mois d’avril 2014 s’inscrit comme le meilleur mois de l’année en cours pour ce qui est du marché des lubrifiants, avec au bas mot un gain d’un peu plus de 700 tonnes par rapport au mois considéré comme le plus porteur, à savoir janvier (26320 tonnes).

Ainsi, pour ce qui est des quatre premiers mois de l’année 2014, le marché enregistre pour la première fois une baisse minimale de 0,1%. Autant dire que l’heure est à la stabilité !

De fait, en raisonnant en année courante, soit du 1er mai 2013 au 30 avril 2014, la régression se situe à 2,2% (avec 295240 tonnes) par rapport à la période de référence.

Maintenant, quelle analyse ? Comme toujours, le parallèle avec la consommation de carburant est tentant. En effet, sur les quatre premiers mois de l’année en cours, et ceci selon l’Ufip, la consommation nationale de carburants a augmenté de 0,4% par rapport à la même période 2013. De même, en année mobile, la consommation française de carburants affiche une légère hausse de 0,1% par rapport à la consommation des douze mois mobiles précédents.

Autre élément positif, pour ce qui est de la prestation vidange cette fois, la délégation chez le professionnel continue de croître au détriment du "do it yourself", puisque plus de 60% des consommateurs y ont recours. Forts de ce constat, certains acteurs du marché accréditent la thèse d’une température au beau fixe, à l’instar de Yacco, notamment. "Le mouvement de redressement initié en janvier s’est amplifié, et nous réalisons un bon premier semestre avec, qui plus est, une montée en gamme significative au niveau des produits que nous commercialisons, indique Eric Candelier, le directeur commercial de la société. En particulier, les ventes d’huiles minérales et de semi-synthèse représentent désormais moins de 20%, les 80% restants étant composés de produits Low SAPS (bas taux de cendres, NDLR) et d’huiles de synthèses classiques."
 

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