Labo fête ses 75 ans
Créée en octobre 1940 à Clermont-Ferrand par Julien Vartet (de son vrai nom Jean-Maurice Vacher), avec pour but de récupérer les huiles usagées dans l’optique d’alimenter principalement l’activité industrielle de Michelin, la société Labo Industrie fête cette année ses 75 ans d’existence.
Une saga qui, au niveau de l’automobile, débute dès l’après-guerre. En effet, à la fin des hostilités, la société est transférée en région parisienne sur l’Ile Saint-Denis. Rebaptisée Huiles Labo, elle se spécialise alors dans les lubrifiants automobiles et industriels…
En 1950, les huiles Labo obtiennent la préconisation pour les véhicules de la marque Panhard. La production ne cesse d’augmenter pour atteindre 6000 tonnes en 1962 et permet aux Huiles Labo d’occuper la 6e place des intervenants en France.
Dans les années 80, la montée en puissance se poursuit puisque les Huiles Labo obtiennent la préconisation des véhicules des marques Mazda et Lada.
Elaborées à Nanterre (92) depuis 1953 suite au rachat de l’usine Veedol (passée à l’époque dans le giron de Castrol), les Huiles Labo rejoignent le groupe Fuchs en 1989 pour prendre l’identité Fuchs Labo en 1996 puis Fuchs Labo Auto (FLA) en 1998.
Dans l’absolu, "la vieille dame" a sans cesse évolué pour devenir aujourd’hui la marque des distributeurs du groupe Fuchs Lubrifiant en France, par le biais d’une gamme de produits complète dédiée aux moteurs et autres transmissions. Dotée d’un savoir-faire unanimement reconnu, la marque bénéficie d’une grande notoriété dans le monde de la réparation automobile. A ce point qu’aujourd’hui encore, il n’est pas rare de trouver des murs d’anciens garages peints aux couleurs des Huiles Labo. Le tout sans parler de la présence assidue (et des nombreux titres) dans les diverses disciplines du sport automobile relatives aux championnats de France : Voitures de Production (devenu par la suite Supertourisme), Rallyes, Rallycross et bien sûr "Championnat de France de la Montagne" (courses de côtes).