Avec Returns, le Golda simplifie la gestion des garanties

Depuis quand vos groupes respectifs s'appuient-ils sur les outils du Golda ?

Claire Sanséau : Je ne connais pas la date précise, mais on fait partie des partenaires historiques. Ça fait des années que SKF s'appuie sur les solutions du Golda. C'est pour nous une évidence pour des raisons de praticité et d'agilité, mais aussi pour fiabiliser les données échangées.

 

Christophe Combes : Je n'ai pas non plus l'année précise en tête, mais ça fait très longtemps que le groupe IDLP travaille avec le Golda. Je pense que ça remonte même à la création de l'organisation. On a commencé assez logiquement par s'appuyer sur les tarifs, et puis on a élargi le spectre aux outils de commande et aux BF [bons de facturation, ndlr] et aux factures dématérialisées.

 

Avec l'inflation et les nombreuses variations tarifaires vues ces dernières années, la valeur ajoutée du Golda a-t-elle été définitivement démontrée ?

C.C. : Très clairement. Pour ce qui concerne la rapidité des mises à jour des tarifs, vu le nombre de fois où ça change chez les équipementiers, heureusement qu'on peut être aidé par le Golda, sinon ce serait un enfer. C'est un gain de temps énorme, car le format est identique pour tous les fournisseurs. On passe encore beaucoup de temps à contrôler les informations que l'on entre, mais c'est notre choix car pour le reste, tout est très bien normé.

C.S. : Cette valeur ajoutée est évidente. L'expertise du Golda est un confort pour nous fournisseur, mais aussi pour nos clients. On a un seul et même point d'entrée. Bien entendu, notre force de vente se charge de communiquer les évolutions tarifaires directement aux clients, mais le Golda permet de fiabiliser ces mises à jour, et ce en temps réel. Le support apporté par le Golda et TecAlliance tient sur la diffusion de nos données et de nos messages mais aussi, et c'est très important, sur la détection d'éventuelles erreurs, ainsi que sur les correctifs à apporter en cas d'erreur.

 

Comment êtes-vous organisés en interne pour bien assumer ce partenariat ?

C.C. : En fait, nous avons compartimenté notre organisation. Nous avons une personne dédiée aux tarifs des équipementiers, une autre pour le service garantie qui est chargée de se servir de l'outil de traitement des garanties, et puis une autre pour les commandes et les outils dématérialisés. On fonctionne comme ça, car on considère que ce sont des métiers bien différents.

C.S. : Chez SKF, comme nous évoluons sur plusieurs pays, nous avons en interne une personne basée en Angleterre qui s'occupe de la coordination globale du travail avec TecAlliance et, en France, nous avons une autre personne placée en relais local qui est dédiée aux relations avec le Golda.

 

Parlons d'un sujet très important pour le monde de la rechange. Quelle place occupe le traitement des garanties dans votre travail quotidien ?

C.C. : C'est un vrai sujet, parfois problématique car on préférerait ne pas en avoir, je vous le confirme ! Ça représente un temps de traitement énorme pour pouvoir réintégrer physiquement et informatiquement une pièce, dans le cas des retours, et pour la contrôler et s'assurer qu'elle n'a pas été montée quand il s'agit d'une garantie. Plus on a d'outils perfectionnés pour accélérer ce processus, mieux on se porte.

C.S. : La problématique du traitement des garanties prend aussi du temps chez un équipementier, car il y a beaucoup de demandes avec des modes de prise en charge qui diffèrent selon les clients. La bonne prise en compte de ce sujet constitue l'assurance d'une bonne relation avec nos interlocuteurs.

 

C'est une tâche chronophage, et qui ne rapporte rien…

C.C. : Tout à fait, c'est effectivement à fonds perdu. C'est uniquement un centre de coûts, et en aucun cas un centre de profits. Dans le cas des garanties, certains équipementiers valorisent ce temps perdu en remboursant les frais de gestion. Ils ne sont pas très nombreux, mais on les apprécie d'autant plus.

 

Une mauvaise gestion de cette problématique peut-elle être très pénalisante dans votre métier ?

C.S. : Pour nous équipementier, commercialement, c'est une certitude. Parce que c'est effectivement un service qui est attendu par les clients. Et puis, il faut que ça soit traité rapidement, pour le confort du client et pour l'image du fournisseur. S'il y a un souci, on le traite vite et on passe à autre chose.

C.C. : Pour un distributeur, c'est aussi pénalisant dans le sens où une pièce, tant qu'elle n'est pas dans les stocks, n'est pas vendable et représente donc une immobilisation qui n'a aucune valeur.

 

Parmi ses nombreux outils, le Golda simplifie donc les retours et les garanties avec la plateforme Returns. Claire, de quoi s'agit-il ?

C.S. : C'est une plateforme qui permet aux distributeurs de pouvoir entrer rapidement les données relatives à des retours de garantie. Nous avions auparavant un autre outil, TecWarranty, qui a fermé, et il a fallu en trouver un autre. C'était essentiel pour nous. J'ai beaucoup insisté pour que cette nouvelle solution soit déployée en France, car j'y vois un grand intérêt pour notre profession. SKF a été pilote sur ce développement et a été le premier équipementier à y avoir recours.

 

Quels sont les atouts de cette solution ?

C.S. : C'est une plateforme qui est assez séduisante, très simple à prendre en main, qui peut aussi être utilisée avec un smartphone. Chez les distributeurs, ça permet aux employés de pouvoir travailler sans revenir à un poste de travail, de prendre aussi des photos et de les ajouter immédiatement au dossier de garantie en cours de traitement. Nos vendeurs peuvent eux-mêmes s'en servir chez nos clients, et envoyer directement une demande avec leurs recommandations. En résumé, c'est un outil pleinement d'actualité.

 

Christophe, vous appuyez-vous sur Returns chez IDLP ? Et si oui, quels avantages y trouvez-vous ?

C.C. : On s'en sert effectivement pour les garanties, pas pour les retours car nous avons un module qui est couplé sur notre propre ERP. Pour les garanties, c'est un outil qui n'est pas parfait mais qui est efficace. Il a l'avantage de clarifier les données. Pour nous, c'est simple. On a juste à remplir des cases, et les informations sont envoyées. Ce qu'on aimerait dans le futur, ce serait d'avoir des zones préremplies dans les formulaires pour que les personnes qui s'en occupent n'aient pas à tout entrer à la main.

 

Avec combien d'équipementiers travaillez-vous au travers de cette solution ?

C.C. : Pour être tout à fait honnête, ils sont assez peu nombreux. Pour ainsi dire, nous chez IDLP, nous utilisons Returns uniquement avec SKF. Je pense que le Golda a encore beaucoup à faire pour convaincre les équipementiers des intérêts de cette solution.

 

De votre point de vue, Claire, des efforts restent à faire pour démocratiser cet outil… C.S. : Oui, très clairement. Tout le monde a intérêt à y avoir recours. C'est tellement simple et pratique. C'est à la portée de n'importe qui. Son apprentissage se fait très vite. Ce n'est pas une usine à gaz, ni à installer ni à utiliser. Et puis, quoi qu'il arrive, on est toujours très bien accompagné par les équipes du Golda.

 

Plus globalement, diriez-vous que le Golda est aujourd'hui devenu indispensable ?

C.C. : Sur plein de choses, c'est clair que oui. Le Golda nous apporte beaucoup. Il est indispensable notamment au travers des liens, et pas uniquement tarifaires, qu'on entretient avec les équipementiers. En une journée, on plugge un système sur un autre sans engager des développements informatiques chez un client ou chez nous. Le Golda avance bien et vite. On attend beaucoup des prochains développements sur la dématérialisation fiscale. C'est un sujet important sur lequel le Golda nous apportera énormément.