Autopromotec 2019 : entre internationalisation et ancrage local
La traditionnelle foire de Bologne, capitale des Tortellini, a fermé ses portes le 26 mai dernier. Et pour la 28e édition d'Autopromotec, les organisateurs avaient décidé de voir les choses en grand. De fait, les chiffres officiels sont particulièrement édifiants à cet égard. Premier changement d’envergure, l’extension de la surface d'exposition. Ainsi, les 17 pavillons (dont 5 zones extérieures), s’étendaient sur un espace de 162 000 m², soit 4 000 m² de plus qu'en 2017.
Et si toutes les activités de l’après-vente étaient bien représentées, de l’équipement d'atelier en passant par la pièce de rechange jusqu’au marché du lavage, l’édition 2019 a fait la part belle à certaines catégories de produits comme les lubrifiants ou les équipements de diagnostic et de carrosserie. "Grâce à l'excellent travail réalisé par Bologna Fiere en vue d'améliorer le parc des expositions de Bologne, nous avons pu rationaliser les espaces dédiés à Autopromotec, au grand bénéfice de nos exposants et visiteurs (…)", se félicite Renzo Servadei, président-directeur général d'Autopromotec.
119 108 visiteurs
Côté participation, les organisateurs ont enregistré une hausse de 4,4 % par rapport à l’édition 2017 avec 1676 entreprises exposantes dont 43 % étrangères. Parmi les 53 pays représentés, la délégation française comptait 22 représentants, un nombre équivalent à la précédente édition d'Autopromotec. Côté visiteurs, l’édition 2019 du rendez-vous transalpin a attiré 119 108 visiteurs dont 18 % de visiteurs internationaux, un chiffre en hausse de 4,85 % comparé à l'édition 2017.
Des chiffres qui viennent conforter la dimension internationale de l’évènement qui demeure toutefois très ancré sur son marché domestique. "Beaucoup d'entreprises viennent de l'étranger pour assister au salon. Autopromotec est très italien car un grand nombre d'exposants sont issus du marché local mais beaucoup de visiteurs se montrent aussi intéressés par les entreprises étrangères, venues d’Indonésie, d’Inde ou encore du Brésil", conclut Renzo Servadei.