First Stop s’étoffe
Pour First Stop, l’année 2013 aura permis d’étoffer le réseau via le recrutement de quatorze nouveaux points de vente répartis en France métropolitaine. Plus précisément, douze nouveaux points de vente sur l’Hexagone, auxquels s’ajoutent deux nouveaux points de vente sur l’île de Beauté (à Ghisonaccia et Bonifacio). En incluant les Dom-Tom, il faut même parler de dix-neuf nouvelles adhésions. "En termes de croissance du réseau, 2013 correspond exactement aux objectifs que nous nous étions fixés en début d’année, sachant que nous sommes à peu près sur le même trend en 2014, indique Laurent Proust, le président du réseau. L’important est que nous restions dans une logique de recensement de vrais négociants spécialistes du pneumatique, démarche qui demande des outils et un accompagnement des adhérents adapté à chaque typologie de point de vente et à chaque type de métiers." Bref, de quoi désormais s’appuyer sur un réseau mixte puissant de 296 points de vente répartis sur 79 départements, dont 100 points de vente intégrés, 183 points de vente indépendants et 13 bases de revente.
Maintenant, quelles motivations pour les nouveaux adhérents ? Ancien salarié chez Euromaster, puis revendeur indépendant depuis une dizaine d’années, Philippe Noblet, gérant de GT Pneus à Salbris, avance quelques arguments : "En premier lieu, la notoriété de la marque Bridgestone me plaisait bien, confie-t-il. En outre, les démarches d’intégration du réseau First Stop sont relativement simples, avec peu de contraintes. On pourrait parler d’une ambiance quasi familiale. Et puis, la signalétique de l’enseigne est agréable." Implanté dans une zone de chalandise de quelque 6000 habitants, GT Pneus commercialise environ 1500 pneus par an. Autre témoignage, celui de Pascal Humbert, gérant de Méga Pneus Péronne et Saint-Quentin, deux points de vente qui pèsent 8 à 9000 pneus VL par an auxquels s’ajoutent 3000 pneus PL. "Indépendamment du choix de Bridgestone, le numéro un mondial, qui me procure une certaine autonomie sur mon secteur Champagne-Ardennes, nous sommes désormais dans une profession qui se radicalise de plus en plus, explique-t-il. Si nous voulons rester sur le marché, structurer l’entreprise pour la pérenniser, il nous faut devenir «concessionnaire», en quelque sorte. Dans ce contexte, First Stop est un réseau qui se donne le temps d’avancer sans brûler les étapes, qui nous fait des propositions en nous donnant l’envie de les mettre en application, plutôt que de nous les imposer." Des bons points, assurément.