Speedy : tous les mois en TV
Speedy a inauguré le 4 mars dernier, à Bougival (78), son 8e centre intégré qui passe aux nouvelles couleurs. Au total, une cinquantaine de centres, majoritairement des franchisés, arborent la nouvelle signalétique. Il faut compter environ 70 000 euros d’investissements, mais bien évidemment, cette enveloppe représente une moyenne, certains centres nécessitant un profond ravalement quand d’autres nécessiteront de simples retouches. “Sur 2014, nous accélérons les transformations, avec pour objectif de convertir 30 à 40 centres, voire plus, selon notre capacité opérationnelle, résume Jacques Le Foll. Nous allons travailler en priorité sur les centres les plus vieillissants et ceux présentant le plus de potentiel.” La direction déclare in fine vouloir convertir 50 % de ses centres d’ici 2016.
Parallèlement, le président annonce la reprise de création des centres intégrés, notamment en région parisienne et dans les grandes villes, où les investissements nécessaires se révèlent lourds, pour un amortissement souvent plus long. “Rien n’est encore acté, mais c’est en discussion chez nous, notamment à Paris”, précise-t-il. Quoi qu’il en soit, le gros du développement reste sous le format franchise, l’enseigne ciblant un maillage de 500 sites d’ici la fin de l’année. Speedy s’appuie d’ailleurs fortement sur son partenariat avec les stations BP et Total.
Actions centrées sur le client
L’enseigne insiste également en communication et s’offre des spots de publicité tous les mois en télévision, notamment sur TF1, qui nécessitent un budget de plus d’une dizaine de millions d’euros. Le fast-fitter communique toujours sur la notion de confiance et de service client. Et pour encadrer ces notions, depuis juin dernier, l’enseigne a mis en place un baromètre de satisfaction, chaque client étant appelé le lendemain de la récupération de son véhicule. Julien Dubois, directeur marketing et communication se réjouit des retours : “Nous avons eu 22 000 répondants pour un taux de satisfaction de 95 %. Mieux que les chiffres, ce baromètre est devenu un outil central pour les centres, qui regardent leurs indicateurs de progression.”