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L'Eco-Entretien en ordre de marche

Publié le 24 septembre 2015
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
Auréolé d'une préconisation future au contrôle technique, validée par la loi sur la transition énergétique (LTE), le concept d'éco-entretien, initié par la Feda, entame son déploiement, avec un plan de bataille précis, notamment fomenté par le premier aficionado du système, Jacques Rifflart.
Auréolé d'une préconisation future au contrôle technique, validée par la loi sur la transition énergétique (LTE), le concept d'éco-entretien, initié par la Feda, entame son déploiement, avec un plan de bataille précis, notamment fomenté par le premier aficionado du système, Jacques Rifflart.

Présentant le plan de déploiement de l'éco-entretien, Alain Landec, président de la Feda, a commencé par rendre hommage à son prédécesseur, Michel Vilatte, à l'initiative du projet. Se félicitant de la décision du conseil d'Etat, qui a validé l'entrée de l'éco-diag dans le cadre de la visite obligatoire du contrôle technique à partir de 2017, Alain Landec a indiqué que désormais, "les professionnels disposeront d'outils de contrôle et de réparation pour les 70 % des moteurs Diesel qui souffrent en silence et polluent, alors que ce sont des machines thermiques particulièrement pointues et conçues pour des performances de haut niveau".

Le concept d'éco-entretien va dans ce sens. En deux temps, le système se propose tout d'abord d'utiliser un analyseur de gaz spécifique, si performant qu'il délivre un rapport édifiant, capable d'isoler où se situe la dérive de performance d'un moteur Diesel (EGR, Injecteur, Turbo, Admission). Le rapport indique précisément si l'on doit intervenir par un nettoyage approfondi avec une machine et des produits spéciaux, ou bien si l'on doit purement et simplement remplacer un composant.

Dynamiser l'après-vente

L'intervention de Jacques Rifflart avait pour objet de montrer combien le concept d'éco-entretien peut dynamiser l'activité après-vente et est accessible pour les réparateurs. Avec des chiffres issus de sa propre entreprise, Génélec, qui s'est lancée dans l'aventure il y a quelques mois, explique que même en restant très raisonnable sur les taux de transformation d'une prescription en prestation, et en intégrant l'amortissement des machines, un atelier peut gagner jusqu'à 800 euros par mois avec seulement 4 éco-diag mensuels.

Bien entendu, pour déployer le concept, l'appui et l'implication des distributeurs sont requis. A ce jour, on estime que 200 d'entre eux pourraient rapidement rejoindre le cercle des prescripteurs de l'éco-entretien. Equip Auto sera un bon indicateur pour voir si la mayonnaise prend.

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