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Marklix promeut l’impression 3D de pièces détachées

Publié le 2 mars 2021
Par Nabila Albour
< 1 min de lecture
La start-up aixoise Marklix met en relation fabricants, réparateurs et professionnels de l'impression 3D via sa place de marché. Une démarche qui se veut écoresponsable et économique avec une fabrication à la demande de pièces détachées en plastique.
Pierre-Jacques Lyon (à gauche) et Thomas Boullier (à droite), fondateurs de Marklix.
Pierre-Jacques Lyon (à gauche) et Thomas Boullier (à droite), fondateurs de Marklix.

Marklix mise sur l’impression 3D pour lutter contre l’obsolescence et le gaspillage. Face à la rareté de certaines pièces détachées et leur coût parfois exorbitant, la start-up aixoise met en relations fabricants, réparateurs et professionnels de l'impression 3D pour imprimer des pièces détachées en plastique. Grâce à la fabrication additive et ses solutions intégrables au SAV des fabricants, la marketplace propose une grande variété de pièces et dont certaines sont destinées à l’automobile (poignée de porte de véhicule, un levier d'embrayage, bouton d'appui-tête, clip pare-soleil, bouton de verrouillage, etc…).

Reproductions sur-mesure

Pour ce faire, l'équipe de Marklix a conçu des algorithmes capables de détecter les défauts de conception, calculer les coûts de fabrication et choisir les matériaux et technologies d'impression les mieux adaptés au bon fonctionnement de la pièce. Celles-ci sont ainsi produites à la demande par le prestataire de proximité afin d'éviter tout gaspillage et modélisées par un ingénieur en matériaux.

En fonction de l’utilisation de celles-ci, un matériau différent est utilisé afin de permettre une meilleure flexibilité ou durabilité. Par ailleurs, Marklix propose de réaliser des reproductions sur-mesure des pièces détachées, selon les besoins, au travers de son service "Ask-for-a-part". Il peut ainsi s’agir de pièces de voiture de collection ou d’anciennes qui ne peuvent pas être produites en fabrication traditionnelle ou qui ne sont plus disponibles.

"51 % des fabricants déclarent ne pas intégrer l'impression 3D par manque de connaissances dans cette nouvelle technologie et 59 % à cause du coût d'acquisition de l'équipement. C'est pour cette raison que nous avons créé Marklix Professional : pour permettre aux fabricants d'adresser à leurs clients des pièces détachées imprimées en 3D à la demande et ainsi de réparer gros et petit électroménager, meubles, outils de jardinage, véhicules…", explique Pierre-Jacques Lyon, co-fondateur et CEO de Marklix.

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