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Assurances

Cop26 : la FFA affiche son intérêt pour la Piec

Publié le 10 novembre 2021
Par Nicolas Girault
2 min de lecture
Invitée à la Cop26, tenue du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow (Ecosse), la Fédération française de l’assurance (FFA) a annoncé les engagements de ses membres en faveur d'une croissance durable. Elle a notamment fait de la pièce issue de l'économie circulaire (Piec) un axe de développement prioritaire.
Parmi les nombreuses organisations et entreprises assistant à la COP26 figurent la représentante des assureurs français. ©UNFCCC
Parmi les nombreuses organisations et entreprises assistant à la COP26 figurent la représentante des assureurs français. ©UNFCCC

La FFA (Fédération française de l’assurance) participe à plusieurs tables rondes organisées dans le cadre de la 26e Conférence des parties de Nations unies sur le changement climatique, ou Cop26, qui se déroule du 1ᵉʳ au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse. Représentée par sa présidente, Florence Lustman, l'organisation professionnelle affirme être en première ligne face aux changements climatiques. Les assureurs se positionnent à la fois en financiers de la transition écologique et en soutien de leurs assurés (via la prévention et l’indemnisation).

La FFA a notamment évoqué les efforts de ses membres en matière d’économie circulaire, notamment dans le domaine de la sinistralité automobile. Elle a notamment mis l’accent sur la prévention, ainsi que sur le recours à la réparation plutôt qu’au remplacement, s'engageant ainsi à promouvoir davantage la pièce issue de l’économie circulaire (Piec).

"Nous sommes tous concernés par le changement climatique et je suis convaincue que nous avons tous un rôle à jouer. Généraliser les comportements les plus vertueux en matière de réemploi et de réparation, cela fait partie du rôle des assureurs. C’est ce que nous faisons à travers ces nouveaux engagements", affirme Florence Lustman.

Progrès possibles pour la PRE

Cette dernière a ajouté que les assureurs français contribueront concrètement à la décarbonation de l’économie, en soutenant les filières innovantes, jusqu’au niveau de l’économie locale. De fait, des assureurs et gestionnaires de sinistre comme Axa, la Maif ou Covea mettent en place des dispositifs pour faciliter la disponibilité de PRE vers leurs réseaux de réparateurs agréés.

La marge de progression du secteur de la réparation-collision sur ce sujet reste toutefois significative. La pièce de réemploi (PRE) ne représente que 3 à 5 % du marché de la pièce neuve. Bien moins que chez nos voisins scandinaves ou même espagnols. Tandis qu’aux États-Unis, le taux d’utilisation des PRE atteint les 20 %.

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