Fix Auto peaufine la réouverture de ses carrosseries
En pleine crise du Covid-19, Fix Auto se veut plus que jamais aux côtés de ses ateliers. De fait et en dépit d’un bon premier trimestre 2020, selon son dirigeant Olivier Grouillard, l’enseigne de carrosseries a subi une baisse de 90 % de son volume d’activité depuis le début du confinement.
Une situation qui a conduit ce dernier à fermer l’ensemble de ses sites. "La crise sanitaire a engendré 90 % de baisse de volume d’activité. La principale difficulté a été l’arrêt de la circulation des automobilistes puis l’arrêt de livraison et de fourniture de pièces car la grande majorité des fournisseurs ont fermé. Ces deux motifs nous ont donc contraints à fermer l'ensemble des sites Fix Auto", explique le dirigeant.
D’où l’importance pour Fix Auto de la réussite de la réouverture progressive de ses centres. Ainsi, les sites d’Agen, Ramonville, Nîmes et Dax ont déjà rouvert leurs portes depuis le 27 avril. Suivront les carrosseries du Muret, de Bordeaux, Moissac, Colomiers et Le Mans à partir du 4 mai. Enfin, Chaumont, Nancy et Dijon seront de nouveau accessibles dès le 11 mai.
A cet égard, l'enseigne s'investit dans l’accompagnement de chacun de ses ateliers. Elle leur propose, par exemple, de répondre aux problématiques qu'ils pourraient rencontrer, qu’elles soient, juridiques, administratives ou concernant la logistique. "Quel avenir pour mon entreprise ?", "Quelles démarches entreprendre vis à vis de mes salariés ?", "Vis-à-vis des assureurs et de mes fournisseurs ?", "Dans quelles conditions reprendre mon activité ?", etc. Fix Auto entend répondre à toutes les interrogations que peuvent se poser ses carrossiers.
Une baisse de 50 % de la productivité
Par ailleurs, l’enseigne prévoie la mise en place de nouveaux process de sécurité au sein de chaque site pour permettre une réouverture en règle et garantir la sécurité des salariés et des clients ainsi que la commande d’équipements indispensables à cette reprise d’activité. "Nous devons anticiper la réouverture de chaque site avec des mesures de sécurité adaptées. Nous travaillons sur un scénario de reprise de l'activité progressive pour retrouver le même niveau d’activité que nous avions au premier trimestre d'ici à la fin de l’année", affirme Olivier Grouillard qui se veut confiant mais reste néanmoins prudent quant aux répercussions de la crise.
Selon le dirigeant du réseau, une baisse de 50 % de la productivité serait à craindre compte tenu des frais liés aux équipements de sécurité obligatoires (masques, gels hydroalcooliques…) qui vont inévitablement augmenter les charges de chaque entreprise. A cet égard, ce dernier a fait appel principalement au report d’échéances parmi les mesures de soutien des pouvoirs publics. Il estime que d’autres solutions de prise en charge, notamment des frais liés à la sécurité des salariés, seront nécessaires à la survie des carrosseries.
"Les mesures actuelles de l’état ne permettront pas de maintenir en vie certaines entreprises. Beaucoup d’ateliers seront susceptibles de fermer. Le report de charge ne suffira pas, il faudra imaginer des annulations de charges", conclut le patron.