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Carrosserie

La carrosserie Brachet dope son efficacité avec le programme Body Shop Boost

Publié le 13 mars 2025
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Par Nicolas Girault
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3 min de lecture
Pour améliorer son efficacité, la carrosserie Brachet, située à Mérignac (33), a optimisé son organisation grâce au programme Body Shop Boost de R-M. Une réorganisation en profondeur qui lui permet d’accélérer le traitement des véhicules, d’augmenter son volume de réparations et de renforcer son engagement environnemental.
R-M logiciel Body Shop Boost
R-M illustre ici son modèle de carrosserie idéale, gérée avec son logiciel Body Shop Boost. ©R-M

En 2022, la carrosserie Brachet a franchi un cap en s’installant dans ses nouveaux locaux à Mérignac (33), quittant ainsi son site historique d’Eysines. Avec une surface multipliée par cinq, l’entreprise a renforcé sa capacité de production. Aujourd’hui, ses trente salariés génèrent un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros. Pour poursuivre cette montée en puissance, la carrosserie a récemment finalisé une profonde réorganisation, en collaboration avec R-M et son programme Body Shop Boost.

Un diagnostic complet avant optimisation

Consciente des défis liés à la gestion d’un atelier de 2 000 m² et d’un volume de véhicules croissant, la carrosserie Brachet a souhaité optimiser son organisation et ses flux de travail. "Avec 15 productifs, nous devons gérer un nombre important de véhicules et nous nous sommes rendu compte que nous étions mal organisés, explique Thierry Brachet, responsable de l'entreprise. Nous avions aussi constaté un problème de flux. Il nous fallait donc opérer une transition du format artisanal vers le format industriel".

Pour répondre à ces enjeux, la carrosserie a donc intégré le programme d'optimisation du fabricant de peinture. La première étape a consisté en une analyse approfondie du fonctionnement de l’atelier.

"Nous avons commencé par une première semaine d’analyse où les postes ont été filmés, observés pour voir qui faisait quoi, combien de fois on ouvrait la cabine en 1 heure, etc.", détaille Thierry Brachet. Cette phase d'observation couvre tous les domaines de l'entreprise, y compris les installations et l'équipement, la réparation et la qualité, la formation, la santé et la sécurité.

"Le processus comprend trois étapes simples : entreprendre une évaluation complète avec la planification et le développement de l'activité, améliorer les processus et fixer des étapes claires pour atteindre les objectifs de l'atelier de carrosserie", décrit Farid Lubina, responsable national grands comptes et business développement.

Tous les résultats sont reportés sur un tableau de bord en ligne. Les carrossiers peuvent y suivre leurs statistiques et leurs progrès de manière intuitive.

Amélioration des volumes

Après cette évaluation, plusieurs actions concrètes ont été mises en place. L’atelier girondin a d’abord été vidé de ses véhicules en attente et des équipements inutilisés depuis plusieurs mois. Ensuite, un réaménagement complet a été réalisé : les outils ont été fixés aux murs pour libérer de l’espace, les zones de travail ont été réorganisées pour fluidifier les déplacements et des équipements supplémentaires ont été installés pour améliorer la productivité.

"Au bout de trois semaines, nous avons commencé à mettre en place les consignes recommandées, créer des process… Cela nous a apporté une réelle organisation dans l’entreprise, souligne Thierry Brachet. Et pour encore améliorer l’organisation, nous avons effectué des travaux et rajouté des équipements".

Cette réorganisation a également eu un impact direct sur le volume des réparations. La carrosserie, agréée par Tesla (la marque représente près de 50 % de son activité), a ainsi augmenté le nombre de véhicules du constructeur américain pris en charge, passant de 40 à 50 réparations par semaine. L’objectif affiché est désormais d’atteindre 65 véhicules réparés par semaine.

"C'est la première fois dans la carrosserie-collision que l'ensemble du processus de réparation est analysé à l'aide d'un seul outil", souligne Farid Lubina. Par ailleurs, les observateurs s'attachent aussi au contrôle de la durabilité des activités de réparation.

La partie dédiée au développement durable de l'outil numérique favorise l'emploi de "produits éco-efficaces". Certaines de ses données sont consacrées aux économies de CO2 de l'atelier. Celles-ci peuvent être exploitées par le carrossier auprès de ses apporteurs d'affaires, de plus en plus sensibles à cet aspect. Il peut aussi s'appuyer dessus pour sa communication et sa promotion. Depuis l'augmentation de ses volumes jusqu'à l'amélioration de son impact environnemental, le réparateur s'engage ainsi dans un cercle vertueux.

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