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Bosch veut redorer le blason du Diesel

Publié le 9 juillet 2015
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
Depuis le 1er septembre 2014, les véhicules Diesel ne doivent plus émettre plus de 80 mg/km d’oxydes d’azote (NOx). Le seuil était auparavant fixé à 180 mg/km. L'occasion pour Bosch de rappeler que, si l'industrie automobile a réalisé d'énormes progrès en la matière, elle n'est responsable que de peu des maux dont on l'accuse…
Depuis le 1er septembre 2014, les véhicules Diesel ne doivent plus émettre plus de 80 mg/km d’oxydes d’azote (NOx). Le seuil était auparavant fixé à 180 mg/km. L'occasion pour Bosch de rappeler que, si l'industrie automobile a réalisé d'énormes progrès en la matière, elle n'est responsable que de peu des maux dont on l'accuse…

Selon un rapport du Sénat en date du 11 juin 2014, les sources d’émissions de particules sont plurielles, et surtout peu imputables au transport routier. Ce dernier, dans son ensemble, n’est responsable que de 17% des émissions de particules fines de moins de 2,5 μm au niveau national, contre 48% pour le secteur résidentiel tertiaire (chauffage urbain, feux de cheminée, cuisson des aliments…) et 22% pour l’industrie manufacturière. A proximité des axes routiers, près de 50% des particules proviendraient de la remise en suspension des poussières, de l’usure de certaines pièces mécaniques, de l’abrasion du revêtement routier ou d’autres sources. 

Autre comparatif bon à rappeler, un véhicule équipé d’un filtre à particules Euro 5 émet une masse de particules 200 fois plus faibles qu’un véhicule Euro 3. Cela signifie qu’il faut 200 véhicules Diesel Euro 5 et 6 pour émettre autant de particules qu’un seul véhicule Euro 3. De même, un véhicule Diesel Euro 5 et 6 émet une masse de particules 600 fois plus faibles d’un véhicule Euro 1, ce qui signifie qu’il faut 600 véhicules Diesel Euro 5 et 6 pour émettre autant de particules qu’un seul véhicule Diesel Euro 1.

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