Herth and Buss : l’asiatique maison
A l’export, le relationnel se construit, ne se galvaude pas et ne pardonne pas longtemps les erreurs. Il génère aussi une confiance forte, propice à la création d’un partenariat à toute épreuve. Comme le rappellent les dirigeants de la Saci, bien des contrats ont été passés sans qu’il ait été besoin de signer quoi que ce soit. Bien sûr aujourd’hui, l’administratif prend le pas, mais l’esprit reste et c’est comme cela que Pascal Paquet a su “importer” la marque Herth and Buss à la Saci. Œuvrant depuis 25 ans dans le métier et reconnu pour la qualité des produits qu’il défend, Pascal Paquet a noué un partenariat fort, de soutien à la distribution, de support technique en plus des catalogues produits et surtout de la qualité des pièces de qualité d’origine. Mais cela n’a pas été exempt de travail acharné : “il a fallu se créer un marché, prouver la qualité des produits, pour laquelle la garantie de deux ans que nous avons apportée a fortement joué, et fournir nombre d’outils de travail, y compris le catalogue papier qui est très demandé” confie Pascal Paquet en précisant : “Compte tenu des questions de stockage, de logistique, arriver sur un marché comme les Antilles représente beaucoup d’investissements pour les deux parties. Si cela ne prend pas, c’est beaucoup d’investissements perdus”. Mais la confiance est là, alimentée aussi par une belle transparence (vendre exclusivement à la distribution), et par une largeur et une profondeur de gamme importantes. Par ailleurs, le positionnement de la marque correspond bien aux exigences du marché puisque Herth and Buss, étant arrivé en dernier sur le marché, vient en complément de gamme d’autres équipementiers européens. Ce qui ne les empêche pas de prendre soin des “fast moving”…