Ils exposaient pour la première fois…
BV Corporation
La société
La société, basée à Annecy (74), a été fondée en 1982 par Patrick de Beaumont, l’un des premiers sourceurs en France, qui dénichait alors des produits aux Etats-Unis. Il fut aussi précurseur dans l’import des boosters de démarrage…
Aujourd’hui, l’entreprise est dirigée par Romain Campmas (notre photo), et toujours spécialisée dans le négoce de produits glanés à l’étranger, principalement en Amérique du Nord. “Je trouve là-bas une véritable culture de l’innovation, et toujours d’une qualité irréprochable”, explique le chef d’entreprise. D’ailleurs, les boosters de démarrage de BV Corporation sont les seuls à avoir obtenu un numéro d’agrément pour les réseaux Renault, Peugeot et Citroën.
Le salon
Après Autopromotec et Equip’Auto en 2009, BV Corporation bascule donc dans la cour des exposants à Automechanika. La présence de l’entreprise sur le salon répond à une envie de Romain Campmas de positionner sa structure à l’international, alors qu’elle se cantonnait jusque-là principalement au marché français. “Sur notre stand, nous montrons nos nouveautés, par exemple le renouvellement de la gamme MegaBoost, qui séduira certainement les clients potentiels. Mais notre présence montre aussi notre dynamisme, le fait que nous grandissons, et que nous nous tournons désormais résolument vers l’export.”
Les produits présentés
En marge des boosters de démarrage, la société, fidèle à son esprit de recherche de produits innovants qui facilitent la vie, a présenté les outils BOJO, issus d’une fabrication américaine. Il s’agit de petits accessoires apparemment anodins, destinés à démonter les caches et autres habillages dans les habitacles… Conçus en matière plastique renforcée, ils se distinguent de leurs concurrents exotiques par leur flexibilité et leur robustesse, très étudiées. Leur utilisation permet d’éviter le tournevis, et donc des casses et des rayures dommageables… Vendus en kit, BV Corporation a d’ores et déjà signé un accord pour la fourniture des 230 centres Norauto en France.
Mix Plast
La société
Créée en 1978, Mix Plast, émanation de la société Dimia, est spécialisée dans la production de solutions pour la réparation des plastiques. Pour se démarquer sur ce marché de niche, la PME gardoise a mis en place un système simple, pour intervenir sur les plastiques simples et sur les rigides. L’intérêt consiste notamment en l’absence de primaire d’accrochage, ce qui fait gagner du temps pour l’opérateur… En France, Mixplast dispose de 60 distributeurs, exclusifs sur leur zone de chalandise. “Nous travaillons avec le réseau Centaure, chez qui nous sommes référencés, mais nous avons des accords au coup par coup avec des distributeurs d’autres réseaux”, explique Philippe Gazzera, responsable de la société.
Le salon
Ce n’est pas une véritable première fois pour Mixplast… Les années précédentes, la société était présente sur Automechanika, via le stand d’un partenaire américain. Cette année, Philippe Gazzera est entré en contact avec la mission française, qui lui a permis d’exposer sa structure en nom propre, grâce à un support financier. “Ce salon est une vraie opportunité pour nous ouvrir des portes sur l’étranger. Il y a de plus en plus de demandes pour la réparation des plastiques en Europe, donc nous cherchons ici des contacts à l’export. En trois jours de salon, j’ai rencontré quotidiennement au moins trois contacts intéressants, que ce soit en Norvège, Portugal, Allemagne, Roumanie… L’investissement en valait donc la peine”, détaille-t-il.
Les produits
Deux produits innovants ont retenu notre attention sur le stand de Mixplast. Tout d’abord, les patchs de réparation. Le concept est connu, mais le produit Mixplast, en ABS renforcé de fibre de carbone, présente l’intérêt d’être thermo-formable. Cela permet de compenser des épaisseurs différentes sur un bouclier, par exemple, ou de reproduire n’importe quelle forme, en ayant simplement chauffé la matière avec un décapeur thermique.
Le second nouveau produit ressemble à une feuille de caoutchouc. Une fois chauffée, la matière se ramollit et devient une pâte à modeler. Il est alors facile de l’utiliser comme un moule, pour cloner une pièce. A la manière des pâtes utilisées par les dentistes… ingénieux ! A la différence près que le produit est réutilisable à l’infini.
Faral
La société
Faral est une société familiale, fondée en 1932. Son activité se focalise sur le moteur en échange standard. La structure a évolué avec le temps, du moteur essence à la révolution du Diesel, et, par la suite des diversifications avec les culasses, les boîtes de vitesses, et enfin le turbo en échange standard. Les problématiques du secteur se situent sur la fiabilité des offres, à mettre en face des services très structurés des constructeurs. La politique de Faral consiste donc à proposer systématiquement des moteurs passés au banc d’essai. Autre caractéristique de Faral, la société mayennaise ne travaille qu’avec des équipementiers référencés en première monte, et ce pour toutes les pièces d’usure, qui sont remplacées systématiquement. Enfin, en SAV, Faral garantit toutes ses prestations, pièces et main-d’œuvre. Du coup, sur le marché de la reconstruction moteur, Faral se situe en gamme “Premium”.
Le salon
Baptême du feu pour Faral ! Non seulement la PME mayennaise exposait pour la première fois sur Automechanika, mais c’était aussi une première pour un salon national ! Auparavant, la structure restait sur des manifestations régionales. La décision d’exposer en Allemagne est une suite d’opportunités. “J’ai été contacté par ma CCI de la Mayenne, qui m’a présenté les nombreuses aides pour accompagner les entreprises de l’hexagone à exporter leur savoir faire et à trouver de nouveaux marchés porteurs. Je leur ai parlé d’Automechanika, de son aura internationale, et l’on a monté le dossier.”, se félicite Eric Hunaut, président du directoire de Faral. Au final, Ubifrance (l’Agence pour le développement international des entreprises), paie une partie des frais concernant la présence sur le salon, tandis qu’une autre part du budget est assurée par la région des Pays de la Loire. Ne reste à la charge de Faral “que” les hébergements ou les déplacements. Un investissement contenu, qui ouvre à Faral les portes d’autres marchés que la France. “Notre présence en Allemagne facilite également nos rencontres avec les fournisseurs de pièces de rechange, et nous permet de trouver de nouveaux équipementiers capables de répondre à nos attentes quant à la disponibilité de pièces encore difficiles à trouver sur certaines boîtes de vitesses par exemple.” “Nous avons déjà rencontré des contacts intéressants, pour l’Italie, Norvège, Afrique du Nord, même si, sur ce dernier marché, nos prix peuvent constituer un frein. On constate que certains clients, qui avaient choisi de travailler avec des fournisseurs exotiques, reviennent vers nous… Ils nous demandent du made in France, et que cela soit stipulé sur l’emballage, afin de rassurer leurs propres clients !”