KYB aide au diagnostic
Le marché de la suspension fait grise mine, avec des résultats à fin juillet qui tournent autour de - 8 %. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : la baisse du pouvoir d’achat, la fiabilité accrue des produits et le fait que les gens roulent moins, usant moins leurs pièces. Pour autant, KYB annonce une croissance de l’ordre de 5 %, assurant avoir gagné des parts de marché. Pour Eric Le Gall, son président, “nous développons notre portefeuille clients en prenant appui sur deux axes stratégiques : d’une part, la formation des clients au diagnostic des amortisseurs et, d’autre part, la mise en avant du chiffre d’affaires potentiel de nos clients sur leur secteur, un argumentaire qu’ils écoutent attentivement, et qui leur fait redécouvrir l’attrait de l’amortisseur”.
La distance de freinage en référent
Pour aider dans le diagnostic, KYB insiste sur les distances de freinage. En effet, l’absence de témoin d’usure ne facilite pas les changements, et en vérifiant la distance de freinage, il est possible d’identifier des amortisseurs défectueux. Par exemple, à 30 km/h, avec des pièces usées, il faut un mètre supplémentaire pour s’arrêter. Deuxième point, KYB a créé un “nuancier” des problèmes identifiables visuellement, sachant que quasiment un véhicule sur deux rentrant dans un atelier aura les roues démontées.
Pour renforcer l’aspect technique, KYB a appliqué des QR Codes sur les boîtes des pièces connues pour poser des problèmes de montage. Une fois lus avec un smartphone, ceux-ci amènent directement le réparateur sur une page technique, où il accède à un schéma technique, ainsi qu’à une vidéo de montage pas à pas. Celle-ci indique notamment au mécanicien où sont les écrous. Sur certains modèles, comme la Peugeot 407, à l’arrière, ils sont tout simplement cachés ! Avec cet outil, les garagistes ne seront plus forcés de refuser la prestation, faute de connaissance.