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Le libre choix du réparateur ignoré par un quart des Français

Publié le 22 janvier 2015
Par Romain Baly
2 min de lecture
Une étude menée par le cabinet Ipsos pour le compte de la plate-forme Zérofranchise.com montre que les Français sont encore trop nombreux à ignorer leurs droits en matière de réparation automobile.
Une étude menée par le cabinet Ipsos pour le compte de la plate-forme Zérofranchise.com montre que les Français sont encore trop nombreux à ignorer leurs droits en matière de réparation automobile.

A croire que l'information n'a pas été assez relayée. Pourtant, depuis le 19 mars 2014, les assureurs ont l'obligation d'informer leurs sociétaires dans les contrats et les avis d'échéance de leur droit de recourir au réparateur de leur choix. Une information réaffirmée par l'arrêté du 29 décembre dernier, en vigueur depuis le 1er janvier, rappelant ce devoir d'information qu'ont les compagnies d'assurances envers leurs assurés au moment du sinistre.

Ne pas oublier la franchise

Malgré cela, une étude réalisée par l'Ipsos pour le site Zérofranchises.com montre que seulement 45% des Français connaissent la législation et indiquent avoir déjà fait jouer leurs droits en ayant recours à un garage non agréé par leur assureur. Sur les 55% restants a priori à "convaincre", 32% avouent n'avoir jamais essayé ou n'en avoir jamais eu l'occasion alors que, plus inquiétant, 23% ignorent purement et simplement qu'ils y ont droit.

Par ailleurs, cette étude nous apprend également que seulement 29% des Français savent qu'ils peuvent faire baisser le montant de leur franchise en choisissant eux-mêmes le garage qui effectuera leurs réparations. Ils sont donc 71% à ignorer qu'ils peuvent faire des économies en jouant sur ce point tout en conservant les acquis garantis par leur assurance (aucun frais à avancer, garantie constructeur préservée, prêt gratuit d'un véhicule).

200€ d'économie en moyenne

Fondateur de Zérofranchise.com, plateforme qui permet de réduire sa facture en comparant les réparateurs, Frédéric Hoareau estime que les constats de cette enquête sont "alarmants dans un contexte économique difficile où le pouvoir d'achat est au cœur des préoccupations quotidiennes des Français. Pouvoir réaliser facilement dans le garage de son choix une économie de 200€ en moyenne n'est pas négligeable".

Ce dernier regrette le manque d'information autour de la question. L'arrêté de 29 décembre rappelle pourtant aux compagnies d'assurances que "si le moyen de communication est oral, un écrit, notamment un message électronique ou un message textuel interpersonnel dédié, doit confirmer dans les plus brefs délais cette information". Reste à savoir si celle-ci aura bel et bien circulée.

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