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Lubrifiants : Le marché à la reprise

Publié le 22 décembre 2014
Par Marc David
2 min de lecture
Si les deux derniers mois de l’année confirment le trend relatif aux dix premiers mois, l’exercice en cours devrait se boucler avec la confirmation d’une certaine reprise, déjà ressentie l’an passé et surtout en début d’année.
Si les deux derniers mois de l’année confirment le trend relatif aux dix premiers mois, l’exercice en cours devrait se boucler avec la confirmation d’une certaine reprise, déjà ressentie l’an passé et surtout en début d’année.

Avec 295370 tonnes pour le segment automobile, dont 153760 tonnes pour les voitures de tourisme, l’exercice 2013 s’était conclu sur une note négative, équivalant à une régression de 4,2%. Par comparaison, l’exercice 2012 s’était bouclé sur un volume de 308200 tonnes, synonyme d’un recul de 5,7% par rapport à 2011. Question : la tendance à la reprise amorcée l’an dernier se confirmera-t-elle à la fin de l’exercice en cours ? Les incontournables statistiques du CPL (Centre professionnel des lubrifiants) établies jusqu’à fin octobre auraient tendance à accréditer cette thèse. En effet, si octobre enregistre une régression marquée de 5%, avec un volume très légèrement supérieur à celui de septembre (25690 tonnes contre 25430 tonnes), la période de janvier à octobre se traduit par une régression bien moindre, car équivalente à -3,4%. Mais qu’elle semble loin la régression minime de 0,1% enregistrée sur les quatre premiers mois de l’année !

En volume, il faut parler de 243800 tonnes de lubrifiants automobiles commercialisés sur le marché intérieur au cours de ces dix mois, dont 133000 tonnes pour les voitures de tourisme (104230 tonnes pour l’essence et mixte, 24800 tonnes pour le Diesel tourisme, ceci par rapport au global auto). En outre, pour ce qui est de l’année courante, soit la période du 1er novembre 2013 au 31 octobre 2014, celle-ci figure exactement sur le même trend, avec un volume de 286830 tonnes. "Autant le premier semestre s’est révélé porteur, autant le secteur ressent un ralentissement de l’activité depuis le début du deuxième semestre, sans que l’on puisse vraiment l’expliquer, note Eric Candelier, directeur commercial de Yacco. D’ailleurs, bizarrement, il s’agit d’un phénomène inverse à celui de l’an passé."

Ainsi, pour ce qui est de l’automobile, le mois d’août restera (pour le moment) le pire mois de l’année avec un volume de 16050 tonnes. Faut-il y voir ici les affres d’une météo exécrable, à même d’influencer le trafic et autres migrations ? Probablement, mais dans une certaine mesure seulement. Constat d’autant moins évident qu’août 2013 réalisait un score à peine mieux, avec 18060 tonnes.

Pour le mois d’août, décidément catalogué de mauvais élève, la vérité réside sans aucun doute dans le fait que ce mois subit de plein fouet les conséquences d’un business à la hausse sur les deux mois de juin/juillet du fait d’entrées en atelier accrues… Sans oublier l’incidence relative à la période de fermeture annuelle de bon nombre d’ateliers !

Un élément qui en amène un autre, intimement lié : l’espacement des intervalles de vidange. Prônant désormais la stabilité, soit entre 20000 et 30000km en moyenne, qu’il s’agisse de motorisations essence ou Diesel, lui aussi apporte sa contribution à l’amorce de redressement du marché, d’autant qu’une différence subsiste encore fréquemment entre les préconisations officielles et la démarche réelle. Quant à la consommation nationale de carburant, impossible cette fois d’établir un parallèle dans la mesure où, selon l’Ufip (Union française des Industries pétrolières), celle-ci a crû de 0,1% sur les dix premiers mois de l’année, par rapport à la même période 2013. Bref, ne reste plus qu’à espérer une influence négative moindre des deux derniers mois de l’année, afin que le trend actuel se confirme.
 

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