Michelin à la hausse
Dans un contexte de reprise des marchés en TC4 et en poids lourds, à l’exception de l’Europe orientale marquée par le ralentissement économique en Russie et l’instabilité politique en Ukraine, Michelin a enregistré des volumes de ventes en hausse de 3,4% sur le premier trimestre de l’année en cours, avec un chiffre d’affaires net de 4,8 milliards d’euros (dont 2,5 milliards d’euros pour le TC4), en hausse pour sa part de 2,5% à périmètre et change constants.
Outre la performance de la marque clermontoise, ces résultats traduisent notamment le dynamisme des activités Première monte en TC4 (+6% en Europe, +8% en Asie hors Inde, +5% en Amérique du Nord), la croissance mondiale des activités PL (+9% en remplacement pour ce qui est de l’Europe) et aussi la croissance des activités agraires, deux-roues, aéronautiques, permettant ainsi de compenser la faiblesse des ventes aux clients miniers.
Pour ce qui est du remplacement, le marché progresse de 4%. En fait, il augmente de 7% en Europe de l’Ouest, par rapport au niveau historiquement bas du premier trimestre 2013, en ligne avec l’effet de la crise économique et l’évolution des kilométrages.
Néanmoins, le critère prix-mix affiche un léger retrait de 1,1%. D’un côté, l’effet prix (-98 millions d’euros) combine l’effet des clauses contractuelles d’indexation et de repositionnements de prix pilotés, dans un contexte de coûts de matières premières toujours favorable, ainsi que les augmentations de prix qui atténuent l’effet défavorable de certaines devises (-4,6% au niveau de la parité) lié à la force de l’euro, face notamment au dollar américain, au real brésilien ou encore au rouble russe. De l’autre, l’effet mix demeure favorable, soutenu par les performances du groupe dans le segment 17 pouces et plus.
Finalement, alors que la demande de pneumatiques affiche la dynamique attendue sur le premier trimestre, Michelin maintient son objectif de croissance des volumes autour de 3% pour l’ensemble de l’année en cours. Le groupe vise parallèlement une croissance de sa marge brute unitaire, en conservant un équilibre positif entre politique de prix et coût des matières premières.
Dans ce contexte, Michelin confirme également son objectif pour l’année d’un résultat opérationnel avant éléments non récurrents en croissance hors effets devises, d’une rentabilité des capitaux employés supérieure à 11% et de génération d’un cash flow libre structurel supérieur à 500 millions d’euros, en parallèle du programme d’investissements maintenu autour de 2 milliards d’euros.