Michelin pense aux ressources naturelles
Le 22 mars dernier, Michelin s’associait à la Journée internationale consacrée aux ressources en eau douce. Bien que relativement peu consommateur d’eau, le manufacturier clermontois a mis à profit cet événement mondial pour réaffirmer les fondements de sa politique environnementale. D’ici à 2020, le groupe s’est fixé comme objectifs de réduire de 40% l’empreinte sur l’environnement de ses sites industriels (empreinte mesurée par le Michelin Environmental Footprint), de promouvoir une logistique responsable en réduisant de 10% par rapport à 2010 ses émissions de CO2 dans ce domaine et, enfin, d’évaluer ses 400 principaux fournisseurs et de les accompagner dans leur démarche afin que 70% d’entre eux atteignent ses standards environnementaux.
Plus concrètement, entre 2005 et 2014, Michelin a réduit ses prélèvements d’eau de plus d’un quart (mesuré en m3 par tonne de produits finis). En 2015, le groupe poursuivra ses efforts grâce au développement d’une nouvelle méthode d’évaluation des enjeux liés à l’eau. Déjà testée sur cinq sites en Europe et en Amérique du Nord, elle sera déployée sur six autres sites industriels en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
Dans le cadre des activités du groupe à Chennaï, en Inde, la priorité est donnée au traitement des eaux usées et des effluents. Après traitement par ultrafiltration, l’eau obtenue est réutilisée pour satisfaire les besoins des populations locales en eau sanitaire ou pour arroser les espaces verts, selon son degré de pureté. Dans la même optique, une "Water Expert Team" viendra renforcer l’engagement de Michelin pour une gestion durable des ressources par l’intégration progressive des synergies entre l’eau, l’énergie et la biodiversité.
Enfin, parallèlement, Michelin s’est associé à New Holland (une société spécialisée dans le machinisme agricole) dans le cadre de l’Exposition universelle qui ouvrira ses portes le 1er mai prochain à Milan, avec pour thème principal "Nourrir la planète, Energie pour la vie".