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Pièce recyclée : le plébiscite

Publié le 18 décembre 2014
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
Selon un sondage BVA, diligenté par le réseau de centres VHU Caréco, deux tiers des Français seraient prêts à faire réparer leur voiture avec des pièces recyclées. Un plébiscite, pour un secteur qui manque encore de crédibilité, après des décennies d'une filière trop peu structurée.
Selon un sondage BVA, diligenté par le réseau de centres VHU Caréco, deux tiers des Français seraient prêts à faire réparer leur voiture avec des pièces recyclées. Un plébiscite, pour un secteur qui manque encore de crédibilité, après des décennies d'une filière trop peu structurée.

Aujourd’hui, avec une situation économique des ménages tendue, un pouvoir d’achat qui s'amenuise, ajoutés à la hausse continue du prix des pièces détachées automobiles, les consommateurs semblent se montrer réceptifs aux alternatives moins couteuses que les pièces neuves…

La dernière enquête de BVA, réalisée courant novembre auprès de 1 000 personnes, établit à ce titre que près de 70% des Français se montrent ouverts à une réparation de leur véhicule avec des pièces recyclées, issues de véhicules récents. Avec toutefois quelques attentes légitimes; que la pièce soit d'origine, testée, garantie un an et deux fois moins chère. Chez les jeunes, le plébiscite atteint 85%. Ce qui tend à montrer que l'image de la pièce recyclée évolue.

Selon Caréco, les raisons de ces réponses sont très claires. Tout d'abord, les centres de recyclage automobile qui produisent ces pièces, sont devenus des sites industriels encadrés par des normes strictes, et ont beaucoup investi ces cinq dernières années pour devenir de véritables usines de désassemblage automobile : issus de véhicules récents, les pièces sont sélectionnées, testées, contrôlées, traçées par code barre, photographiées en mini-atelier, et stockées comme des produits de grande consommation. Par ailleurs, dans de très nombreux cas, l'utilisation de ces composants moins chers permet de "sauver" un véhicule indispensable au ménage, mais dont la valeur vénale ne peut justifier l’emploi de pièces neuves. Et Didier Richaud, président-fondateur de Caréco, va même plus loin: "nous allons maintenant  développer la vente multi-canal, notamment par la multiplication de boutiques en zone commerciale et les services internet", promet-t-il.

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