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“Pour Groupauto, 2013 sera l’année de l’EDI”

Publié le 23 mai 2013
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3 min de lecture
Olivier Vejdovsky, directeur général adjoint de Groupauto - Lors de la convention annuelle de ses adhérents, une forte volonté de développer les Echanges de Données Informatisés a été affichée par Groupauto. Cette modernisation des méthodes de gestion administrative, comptable et logistique passe d’abord, pour Olivier Vejdovsky, par une montée en puissance rapide et conséquente de la facturation dématérialisée.
Olivier Vejdovsky, directeur général adjoint de Groupauto

Quel est l’axe principal de votre démarche en faveur de l’EDI ?
Nous avons d’abord voulu réactiver la facture dématérialisée chez les équipementiers. Le nombre de ceux qui proposent ce service est insuffisant et nous avons à faire face à un flux papier encore trop important. L’idée est donc de les pousser à s’engager avec nous dans la démat. Dans le cadre de nos négociations 2012-2013 ceci est une composante importante. Ceux qui restent sur un processus papier seront pénalisés, c’est un signal fort. Cette action concerne aussi Partner’s, nous avons par exemple des fournisseurs qui travaillent en EDI avec Groupauto et en mode papier avec Partner’s. Nous voulons uniformiser les processus au sein du groupe.

Avez-vous constaté une progression ?
Chez Groupauto, nous traitons à l’heure actuelle 30 000 factures par mois en EDI. Sur la totalité du flux de facturation, la part EDI correspondait à 48 % du total en 2012 ; Elle représente aujourd’hui 56 % ce qui est une belle progression. Notre objectif est d’atteindre 80 % fin 2013. C’est pour cela que nous avons mis en place une politique d’incitation forte auprès des équipementiers. Nous menons aussi des actions de communication en interne. Par exemple nous affichons en permanence dans nos locaux une liste blanche de tous les fournisseurs facturant en EDI. Cela les met en valeur auprès de nos services.

Et du côté de vos adhérents quels progrès envisagez-vous ?
Depuis 2006, dans le cadre de la refacturation à nos adhérents, nous avons une solution interne pour la dématérialisation. Aujourd’hui nous voulons l’améliorer afin de pouvoir refacturer nos adhérents à la ligne et non de façon globale comme c’est le cas pour l’instant. Le distributeur, quelle que soit sa solution informatique, va pouvoir prendre en compte le message EDI facture qui émanera de la centrale. Ceci est possible pour les adhérents qui utilisent le standard Golda. Nous ouvrons là, la perspective d’une démat complète entre la centrale et les distributeurs et l’éventualité de passer à terme par la plateforme Deskom prestataire du Golda.

Quels sont les enjeux pour la centrale d’achats ?
Le premier consiste à moderniser nos méthodes de gestion administrative et comptable. Le deuxième enjeu, aussi très important, c’est permettre la croissance de notre activité Grands Comptes. Nous avons commencé à le faire avec l’entreprise Le Hello, et nous voulons généraliser ce processus pour que demain nous soyons en capacité de refacturer les grands comptes à la ligne. Enfin, il y a un troisième enjeu : c’est la possibilité de constituer une base de données intelligente. Le fait de refacturer à la ligne nous donne des statistiques détaillées. Ce triple enjeu est très fort d’où ce slogan de notre convention : “pour Groupauto 2013 sera l’année de l’EDI”. Il y a une vraie mobilisation de l’entreprise sur ce sujet. Nous avons une force et un devoir pour mobiliser autour de cet enjeu, notre position médiane entre distributeurs et fournisseurs nous en donne les moyens. Nous agissons d’abord sur la facture dans le cadre de notre premier métier : centrale d’achats, puis dans le cadre de notre deuxième métier, celui de logisticien, avec nos plateformes. Nous avons un rôle à jouer pour inciter les fournisseurs à développer les autres messages EDI : bon de commande, avis d’expédition… L’ensemble s’inscrivant dans une vraie stratégie EDI.

En continuant aussi à prendre une part active aux travaux du Golda ?
Bien sûr, nous continuons à jouer un rôle moteur au sein du Golda. Nous travaillons actuellement sur la problématique de la traçabilité. Nous pensons qu’il faut améliorer nos processus de facturation EDI pour avoir un tracé complet du message entre l’émetteur, la plateforme Deskom et le destinataire. Groupauto s’est investi dans ce groupe de travail. C’est vrai que nous sommes pionniers dans ces domaines. Nous bousculons un peu les vieilles habitudes, mais cette démarche est bien accueillie, nous sommes même surpris par la compréhension des enjeux et l’intérêt que manifestent nos distributeurs pour l’EDI.

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