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Prix de la Plate-forme de l’Année - Plate-forme : le jury prend la main

Publié le 12 décembre 2013
Par Clotilde Chenevoy
2 min de lecture
Devant les grandes manœuvres qui s’opèrent au niveau des plates-formes, obtenir des informations chiffrées devient complexe et le sera de plus en plus. Désormais, les candidatures sont proposées par les équipementiers lors d’un débat, qui se conclut sur un vote ultime pour désigner le gagnant de ce Prix spécial du jury.
Les plates-formes ont été très actives sur 2012-2013, multipliant les surfaces de stockage, augmentant les profondeurs de stocks et améliorant leur fonctionnement interne.

Quand le Prix de la Plate-forme de l’Année a été créé, il s’adressait aux plates-formes indépendantes, et cette distinction se basait sur les résultats économiques des entreprises, tenant compte de différents indicateurs comme longueur de stock, chiffre d’affaires, taux de service, nombre de tournées, investissements récents, etc. Or, depuis quelques années, on assiste à une concentration des plates-formes. Résultat, la concurrence s’est exacerbée avec les groupements, qui disposent de leur propre entrepôt central, et également entre les plates-formes. Dans ce contexte, diffuser des informations chiffrées sur les plates-formes se révèle très complexe, tout devenant confidentiel. D’où la nécessité de redéfinir le principe du Prix de la Plate-forme, qui ne pouvait plus reposer purement sur les chiffres.

Désormais, le Prix de la Plate-forme de l’Année devient un prix spécial du jury. Le Journal de la Rechange et de la Réparation invite les équipementiers fournisseurs à défendre des structures qu’ils jugent dynamiques, avec une stratégie claire, valorisant autant le développement économique que le relationnel humain.

Rhône-Alpes en force

Pour ce premier débat, la région lyonnaise s’attire les faveurs du jury. Tout d’abord, la maison Dasir, qui a déjà été distinguée lors d’une précédente édition, continue de faire partie des favoris. Les équipementiers appréciant la rigueur dans le travail, alliée à un relationnel humain fort.

Quelques rues plus loin, la Rial, dirigée par Patrick Jouannin, s’est récemment installée dans de nouveaux locaux, plus spacieux, et a doté son site d’un convoyeur pour améliorer la préparation des commandes. Plus largement, les performances d’Orion, qui inclut la Rial, AFP et Marseille Dépôt, ont été saluées. Toujours dans la même région, l’investissement de l’Agra dans une nouvelle plate-forme, relais de Sirius dans la région, a été remarqué par le jury.

Dans la jungle de Gennevilliers, c’est PAP qui ressort. La structure maintient son développement au fil des ans et se développe en mettant en place des livraisons et du travail de nuit. En Bretagne, le redressement de la structure d’Idéa Ouest par Geoffrey Duhamel et Jacky Vercaigne a été cité. Le travail mené sur le terrain a permis à la structure de se relancer après une période de déclin.

Là aussi, plus globalement, le groupement S’Energie, mené par Franck Pelletier et auquel appartient Idéa Ouest, s’est invité dans le débat. En effet, lors du salon Equip Auto, S’Energie a annoncé la création de l’IDAP (International Distribution Aftermarket Parts). Déjà associé avec le groupement espagnol Serca, le groupe français se voit un destin plus large, et cherche à fédérer d’autres groupes européens pour massifier les achats.

Egalement, au niveau national, ACR, qui a investi dans de nouvelles structures et a restructuré son équipe, représente un dossier intéressant pour le Prix de l’Année.

Verdict dans le prochain J2R, pour découvrir le gagnant de ce Prix spécial du Jury.

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